La parole présidentielle du printemps dernier, selon
laquelle la France n'avait pas à se laisser dicter les modalités de la réforme
des retraites, n'était qu'un artifice. En échange du délai de 2 ans pour
atteindre l'objectif des 3% de déficit, l'ensemble des recommandations du
commissaire Olli Rehn, en charge des affaires économiques et monétaires, ont
été suivies à la lettre. On en connait les conséquences : une crise économique
et sociale, politique et morale d'un extrême gravité, une aggravation des
inégalités et de la pauvreté, un climat de très vives tensions.
Le satisfécit de la commission européenne apparait
aujourd'hui comme une véritable provocation adressée au peuple français :
" vous n'avez pas voté pour cela...et alors ? On va continuer....".
La plus belle des réponses est de retrouver le chemin du rassemblement et de
l'action pour une politique de gauche, une politique de résistance et de
contre-offensive.
Olivier Dartigolles, porte parole du PCF
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