Lundi, l’organisation syndicale a lancé une grande campagne
nationale sur le coût du capital, dictée par la nécessité d’une
revalorisation du travail pour sortir de la crise.
Combattre le discours sur le coût du travail dont les médias
dominants se font courroie de transmission, c’est l’objectif de la CGT
qui a lancé, hier, une grande campagne nationale sur le coût du capital.
« Depuis un an, nous en sommes à 1 000 plans sociaux, sans compter
les annonces de restructurations, de dépôts de bilan ou de mises en
redressement judiciaire. Et certains experts chiffrent à au moins
150 000 le nombre d’emplois menacés dans les mois qui viennent », a
déclaré en préambule Thierry Lepaon, devant la presse. « Le problème des
entreprises, ce n’est pas le coût du travail, mais la sous-valorisation
du travail, de sa reconnaissance et de sa rémunération », a poursuivi
le secrétaire général de la CGT. Campagne d’affichage, diffusion de
documents explicatifs, réunions en région, la CGT a mis les moyens au
service de la cause : remettre au centre de la démocratie sociale
l’enjeu du coût du capital et son impact sur le travail, pour « être aux
côtés des salariés de façon concrète », insiste Thierry Lepaon.
Au cœur de l’offensive revendicative de la CGT, plusieurs points
primordiaux seront illustrés, chacun par une affiche placardée dans les
lieux publics et les entreprises : les salaires, le travail, l’emploi,
les services publics et la protection sociale. À chaque fois un slogan,
« Mon travail, ça c’est capital », « Pour la solidarité, la protection
sociale, c’est capital », « Investir dans l’emploi, c’est capital », ou
encore, « Mon salaire pour vivre, c’est capital ». L’ambition est de
marquer les esprits, de rendre visible la bataille pour la
revalorisation du travail quand 79 % des Français déclarent avoir du mal
à boucler leurs fins de mois et 70 % estiment que les conditions pour
bien faire leur travail ne sont pas réunies.
Un outil au service de la mobilisation
Lire la suite
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire