lundi 13 janvier 2014

Ariel SHARON : une vie comme une traînée de sang

Par Raoul Marc Jennar
Les propos de François Hollande suite à la mort d’Ariel Sharon sont conformes au parti-pris du PS en faveur des politiques menées par le gouvernement d’Israël. Les commentaires d’un grand nombre de médias gomment bien entendu ce qui fut pourtant la réalité de la vie de cet homme qui aurait dû être jugé pour crimes contre l’humanité. Mais qui, comme tout Isrélien responsable de ce crime de masse, bénéficie scandaleusement de l’impunité la plus totale et de la complaisance d’un très grand nombre de journalistes.C’est bien pour échapper à la Justice et protéger Sharon que les USA et Israël ont exercé des pressions intenses sur la Belgique afin qu’elle vide de son sens sa loi dite de compétence universelle qui aurait permis à des survivants des massacres de Sabra et Chatila d’obtenir justice devant les tribunaux belges. C’est bien pour que les crimes commis par l’armée israélienne au Liban et dans les territoires palestiniens occupés échappent à toute justice que les USA ont exigé que la Cour Pénale Internationale ne puisse être compétente que pour des faits commis après sa création alors que le droit pénal international consacre l’imprescritpibilité des crimes de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Des USA qui, comme Israël, ont finalement refusé de ratifier le traité créant la CPI.Voici la biographie de la vie de Sharon telle que je l’ai résumée en 2002 dans un document qui aurait du servir au procès de Bruxelles si les autorités belges n’avaient pas cédé aux USA et à Israël. J’avais, entre 1999 et 2002, effectué une enquête approfondie sur les massacres de Sabra et Chatila, y compris en me rendant à plusieurs reprises au Liban. Le 18 juin 2001, à Bruxelles, 23 personnes ont déposé plainte avec constitution de partie civile en application de la législation belge relative à la répression des violations graves du droit international humanitaire du chef de : actes de génocide, crimes contre l'humanité et crimes portant atteinte aux personnes et aux biens protégés par les conventions de Genève signées à Genève le 12 août 1949. Les plaignants se sont constitués parties civiles contre MM. Ariel Sharon, Amos Yaron et autres responsables israéliens et libanais des massacres, tueries, viols et disparitions de populations civiles qui ont eu lieu à Beyrouth, du jeudi 16 au samedi 18 septembre 1982 dans la région des camps de Sabra et Chatila. Il n’y a pas eu de suite. Quand la fin justifie les moyens
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