Les propos de François Hollande suite à la mort d’Ariel
Sharon sont conformes au parti-pris du PS en faveur des politiques menées par
le gouvernement d’Israël. Les commentaires d’un grand nombre de médias gomment
bien entendu ce qui fut pourtant la réalité de la vie de cet homme qui aurait
dû être jugé pour crimes contre l’humanité. Mais qui, comme tout Isrélien
responsable de ce crime de masse, bénéficie scandaleusement de l’impunité la
plus totale et de la complaisance d’un très grand nombre de journalistes.C’est
bien pour échapper à la Justice et protéger Sharon que les USA et Israël ont
exercé des pressions intenses sur la Belgique afin qu’elle vide de son sens sa
loi dite de compétence universelle qui aurait permis à des survivants des
massacres de Sabra et Chatila d’obtenir justice devant les tribunaux belges.
C’est bien pour que les crimes commis par l’armée israélienne au Liban et dans
les territoires palestiniens occupés échappent à toute justice que les USA ont
exigé que la Cour Pénale Internationale ne puisse être compétente que pour des
faits commis après sa création alors que le droit pénal international consacre
l’imprescritpibilité des crimes de génocide, crimes de guerre et crimes contre
l’humanité. Des USA qui, comme Israël, ont finalement refusé de ratifier le
traité créant la CPI.Voici la biographie de la vie de Sharon telle que je l’ai
résumée en 2002 dans un document qui aurait du servir au procès de Bruxelles si
les autorités belges n’avaient pas cédé aux USA et à Israël. J’avais, entre 1999
et 2002, effectué une enquête approfondie sur les massacres de Sabra et
Chatila, y compris en me rendant à plusieurs reprises au Liban. Le 18 juin
2001, à Bruxelles, 23 personnes ont déposé plainte avec constitution de partie
civile en application de la législation belge relative à la répression des
violations graves du droit international humanitaire du chef de : actes de
génocide, crimes contre l'humanité et crimes portant atteinte aux personnes et
aux biens protégés par les conventions de Genève signées à Genève le 12 août
1949. Les plaignants se sont constitués parties civiles contre MM. Ariel
Sharon, Amos Yaron et autres responsables israéliens et libanais des massacres,
tueries, viols et disparitions de populations civiles qui ont eu lieu à Beyrouth,
du jeudi 16 au samedi 18 septembre 1982 dans la région des camps de Sabra et
Chatila. Il n’y a pas eu de suite. Quand la fin justifie les moyens
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