Depuis le 13 septembre, des agents de nettoyage d’un sous-traitant du centre hospitalier universitaire montpelliérain, en quête de salaires décents, luttent face à une direction intraitable.
Les échos d’une fête s’entendent de loin. Des femmes et des hommes, parés pour certains de chasubles rouges, applaudissent, chantent, sous les invitations à « lever les mains » du groupe Magic System, diffusées à travers une puissante enceinte. Mais la scène est en trompe-l’oeil. En se rapprochant un peu plus de l’entrée du Centre hospitalier universitaire de Montpellier, on comprend que l’heure est plutôt à la contestation.
Devant l’établissement siège un petit groupe. Depuis le 13 septembre, cette quarantaine d’agents de nettoyage est en grève. Ces salariés de la société Onet, sous-traitant de l’hôpital public, en étaient mercredi 15 novembre à leur 63e jour de résistance. Plannings réalisés au jour le jour, cadence de travail infernal, flicage, bas salaire… les raisons de leur mobilisation sont nombreuses et tiennent toujours.
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