Le 1er mai, journée de solidarité internationale du monde du travail, prend un relief particulier dans un monde marqué par des évolutions majeures.
L’ensemble des organisations signataires expriment leur soutien aux peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté. Partout dans le monde, cette onde de choc salutaire bouscule les dictatures et porte un message d’espoir de liberté, de démocratie et de progrès social.
Elles font aussi du 1er mai une journée de solidarité européenne en dénonçant les politiques d’austérité imposées par les États membres de l’Union et les Institutions européennes pour « assainir » les dépenses publiques. Les salarié(e)s et les jeunes ne doivent pas payer le coût d’une crise dont ils ne sont pas responsables.
En France, le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale, un contexte de tension sociale toujours forte liée aux préoccupations des salariés et des jeunes en matière d’emploi, de salaires et de conditions de travail qui se sont exprimées fortement dans les mobilisations de 2009 et 2010 face à la crise et à la réforme des retraites.
Partout, salariés, chômeurs, étudiants, retraités, participons aux manifestations unitaires pour
donner la priorité à l’emploi par des politiques économiques et sociales prenant appui sur une réelle politique industrielle qui réponde aux impératifs écologiques et des services publics de qualité, favorisant la réduction des inégalités ; prioriser des mesures en faveur des jeunes ; mettre fin au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ;
améliorer les salaires, les pensions et le pouvoir d’achat, permettre à chacun de vivre dans la dignité en garantissant le droit pour toutes et tous à une protection sociale solidaire et de haut niveau tout au long de la vie ; faire reculer les inégalités entre les femmes et les hommes ;
améliorer les conditions de travail et faire reconnaître la pénibilité ;
lutter pour l’égalité des droits et contre toutes les discriminations, notamment concernant tous les travailleurs migrants ;
octroyer le droit de voter et d’être élu à tous les résidents de nationalités étrangères présents sur le territoire.
donner la priorité à l’emploi par des politiques économiques et sociales prenant appui sur une réelle politique industrielle qui réponde aux impératifs écologiques et des services publics de qualité, favorisant la réduction des inégalités ; prioriser des mesures en faveur des jeunes ; mettre fin au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ;
améliorer les salaires, les pensions et le pouvoir d’achat, permettre à chacun de vivre dans la dignité en garantissant le droit pour toutes et tous à une protection sociale solidaire et de haut niveau tout au long de la vie ; faire reculer les inégalités entre les femmes et les hommes ;
améliorer les conditions de travail et faire reconnaître la pénibilité ;
lutter pour l’égalité des droits et contre toutes les discriminations, notamment concernant tous les travailleurs migrants ;
octroyer le droit de voter et d’être élu à tous les résidents de nationalités étrangères présents sur le territoire.
L’exigence d’une vie meilleure faite de justice sociale, du respect des droits fondamentaux, d’un travail décent, reconnu et valorisé doit se faire entendre.
Signataires : ACIP ASADO, APARDAP, AFPS, ALBA, Amis du TA, Amnesty International, ATTAC, CIIP, CISSP, CSRA, Collectif pour Cuba, EELV, Femmes en noir, FSU, LDH Grenoble, LDH 38 et LDH Iran, LIFPL, LSR, MJCF, Mouvement de la Paix, NPA, PAG, PCF, PCOF, PG, PRCF, PS, Ras l’Front, RESF, RNG, Solidaires, UD CFDT, UD CGT, UD UNSA, UNEF, UNL.
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