Nicolas Hulot a choisi Sevran et donc la Seine-Saint-Denis afin d’annoncer officiellement sa candidature aux élections présidentielles.
Choisir Sevran n’est pas anodin. Ce choix est-il guidé par une symbolique présence dans un territoire de souffrance sociale ? J’en doute.
Les communistes sont de ceux « qui ne se résignent pas au déclin conjoint de l’humanité et de la nature » auxquels s’adressent entre autre Nicolas Hulot. Plus même, ils agissent tant sur le terrain des idées, des luttes que sur celui de la gestion. Pour ce qui nous concerne nous voulons rompre avec le capitalisme qu’il soit « sauvage » ou non, jusqu’à son dépassement.
Comme on dit au Front de Gauche : « il y a leur écologie et la notre » ! La notre se veut radicale, au sens où elle ne se contente pas de réparer les dégâts, mais s’attaque à la racine des causes de la catastrophe écologique. Notre écologie vise à changer de système et opérer des ruptures de transformations écologiques et de luttes contre les inégalités sociales. Pour nous un nouveau mode de développement, c’est d’abord une action publique résolue en faveur d’une maîtrise citoyenne, sociale et écologique de l’économie actuellement régie par le capitalisme financier et productiviste.
C’est agir pour une autre Europe que celle de la mise en concurrence libre et non faussée, de la privatisation des services publics, de la réduction de la dépense publique promue par le Pacte Euro +… C’est enfin promouvoir une planification écologique démocratique afin d’engager la transition écologique, sociale, culturelle et politique nécessaire.
Le choix de Sevran était-il alors guidé par les singularités environnementales de notre département ? J’en doute également.
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