A l’arrivée de la droite aux affaires en 2002, nous pouvions compter 862 610 postes de fonctionnaires dans l’éducation nationale (*). Alors qu'à la rentrée 2010, ils ne sont déjà plus que 804 043, voilà que le gouvernement annonce une suppression supplémentaire de 16 000 postes pour 2011. En près de 10 ans, ce sont plus de 74 600 postes qui ont été supprimés, soit 8,6% !
Dans le même temps, la natalité ne cesse de progresser : 774 800 nouveaux nés en 2000 pour 797 700 naissances en 2010. Qui va enseigner à ces enfants en nombre croissant ? Les solutions envisagées par le Gouvernement sont intolérables : fermer les classes de maternelle, entasser un plus grand nombre d'élèves dans les classes, favoriser le privé. Pire, au nom de l’autonomie des établissements, ils devront, grâce à des dons du privé, des familles et des collectivités locales, se résoudre à des recrutements locaux d’enseignants vacataires. Le PCF dénonce cette conception inégalitaire du service rendu au public dans un fonctionnement marchand.
Le projet pour l’école du PCF est bien plus ambitieux.La démocratisation scolaire, de la maternelle au supérieur, doit être le moyen pour les futurs adultes d'affronter les défis d'un monde en mouvement, d'y vivre et d'y travailler.
Pour préparer la rentrée 2011, le PCF appelle tous ses collectifs militants à s’unir pour obtenir, école par école et nationalement, la réouverture de toutes les classes nécessaires dès l’âge de 2 ans. Stoppons les suppressions de postes à l'école, exigeons de l'Etat qu'il rétablisse la totalité des postes de fonctionnaires dans l'Education nationale qu'il s'acharne à supprimer depuis 2002, alors même qu'arrive dans le secondaire la vague du Baby Boom de l'an 2000.
(*) les chiffres sont tirés de : Repères et références statistiques, 2010, édité par la division des études prospectives du Ministère. Et des données publiques de l’INSEE pour les naissances.
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