par Patrick Le Hyaric
Dans un monde « normal », une société juste, chacune et chacun aurait le droit de voir ses besoins élémentaires satisfaits. C’est loin, très loin d’être le cas puisque la famine, la misère et les privations s’étalent partout sur le globe terrestre comme une étouffante traînée d’acide, pendant qu’une minorité fait son miel de cette misère et de la surexploitation du travail.
Ainsi, des caissières et tous les employés de la chaîne de supermarchés Carrefour n’ont droit ni à un travail stable, ni à un salaire décent. Et pourtant les propriétaires de ce supermarché se répartissent sept à huit milliards d’euros de dividendes, extorqués sur le travail de ces salarié(e)s, sur le travail paysan et sur celui d’autres salariés comme ceux du textile, de l’informatique en achetant les produits à vendre, le plus bas possible. Sur chacun de ces produits, la chaîne Carrefour réalise une « marge nette » en vendant aux acheteurs, aux consommateurs des produits de toute sorte, au-delà du prix supposé réel.
En tout état de cause les prix flambent depuis des semaines. On me rétorquera peut-être que c’est le prix des matières premières qui flambe. Très bien ! Mais si on redistribuait aux consommateurs de gaz les profits réalisés par Suez-GDF, sur la seule activité de vente de gaz, on pourrait abaisser le prix du gaz de 8 %. Si on redistribuait la valeur extorquée sur le travail de toute une chaîne de production et sur la distribution, on pourrait à la fois augmenter les rémunérations du travail et baiser les prix à la consommation de produits de première nécessité. Et de combien pourrait-on abaisser les prix des carburants en répartissant les 10 milliards de profits de Total et si on abaissait les taxes à la pompe ? Allons plus loin.Lire la suite
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