Face à la montée de la protestation et de la désaffection des salariés contre sa politique, Nicolas Sarkozy essaye l’esbroufe. D'un coté, il s'oppose à toute augmentation générale des salaires, retraites, minima sociaux et renouvelle le gel du point d'indice des traitements de la fonction publique. De l'autre, il promet une soi-disant prime aux salariés dans les seules grandes entreprises où il y aura « une forte augmentation des dividendes » et dans les petites « si ça va mieux ». Avec, à la clef, de nouvelles exonérations de cotisations sociales... De quoi alourdir le déficit de la Sécu et de tirer un peu plus vers le bas tous les salaires! Pour résumé : une prime à la démagogie.
Cette politique s'inscrit dans les plans d'austérité décidés par Nicolas Sarkozy lui-même et Angela Merckel au dernier Conseil européen des 24 et 25 mars avec le pacte de l'euro qui prétend interdire toute hausse générale des salaires et contenir chaque augmentation sous la barre des gains de productivité. Cela mène la France dans le mur: Selon des prévisions officielles la croissance française serait amputée en 2011 et 2010 de 1% du fait de la politique nationale d'austérité et de 0,4% supplémentaire du fait de la politique d'austérité dans les autres pays européens.
Les discours sur la redistribution des richesses ne peuvent être crédible que s'ils ne sont appuyés sur une ferme volonté de changer les critères des crédits bancaires et des aides publiques, d'inciter les entreprises à réorienter leur gestion pour accroitre la valeur ajoutée disponible pour les salariés et les populations, contre les prélèvements financiers du capital, avec la croissance de l'emploi, de tous les salaires, des qualifications et des prélèvements nécessaires à une expansion des services publics.
Cette politique s'inscrit dans les plans d'austérité décidés par Nicolas Sarkozy lui-même et Angela Merckel au dernier Conseil européen des 24 et 25 mars avec le pacte de l'euro qui prétend interdire toute hausse générale des salaires et contenir chaque augmentation sous la barre des gains de productivité. Cela mène la France dans le mur: Selon des prévisions officielles la croissance française serait amputée en 2011 et 2010 de 1% du fait de la politique nationale d'austérité et de 0,4% supplémentaire du fait de la politique d'austérité dans les autres pays européens.
Les discours sur la redistribution des richesses ne peuvent être crédible que s'ils ne sont appuyés sur une ferme volonté de changer les critères des crédits bancaires et des aides publiques, d'inciter les entreprises à réorienter leur gestion pour accroitre la valeur ajoutée disponible pour les salariés et les populations, contre les prélèvements financiers du capital, avec la croissance de l'emploi, de tous les salaires, des qualifications et des prélèvements nécessaires à une expansion des services publics.
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