Un collectif de partis de gauche, de syndicats et d’associations ont lancé le 28 avril un appel intitulé "Exigences citoyennes sur la prise en charge de la perte d’autonomie ".
« La dépendance n’est pas une affaire privée mais doit être prise en charge à 100% par la solidarité nationale et la Sécurité sociale », a fait valoir lors d’une conférence de presse Pierre Khalfa, porte parole de l’union syndicale Solidaires.
Ce texte "montre une opposition réelle aux solutions avancées par le gouvernement" explique JL Gibelin responsable de la commission santé du PCF.
Si le gouvernement a déjà affirmé sa volonté de conserver un financement public de la dépendance, l’une des pistes sur la table est d’encourager la souscription d’assurances privées. L’intervention des assurances conduirait à « générer d’importantes inégalités », déplore le collectif dans son appel intitulé « Exigences citoyennes sur la prise en charge de la perte d’autonomie ».
Appelant au contraire à « un service public de l’aide à l’autonomie », Christiane Marty, d’Attac, a demandé un droit « universel et obligatoire, qui assure l’égalité de traitement pour tous ». Le collectif est également opposé à un recours plus important aux aidants familiaux qui s’occupent de leurs proches en perte d’autonomie. Il est aussi contre la récupération des aides au décès du bénéficiaire (« recours sur succession »).
Pierre Khalfa a évoqué plutôt un financement par « les cotisations sociales, la taxations des stock-options ou des dividendes » ou « une sorte de CSG rénovée qui toucherait davantage les revenus du patrimoine ».
Parmi les signataires de l’appel figurent : Attac, la Fondation Copernic, AC !, la Confédération paysanne, la Gauche unitaire, Les Alternatifs, Les États généraux du service public, le NPA, le PCF, l’UFAL (familles), l’UNRPA (retraités), Europe Ecologie-Les Verts.
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