par Andrée OGER Conseillère générale communiste
De Villepin à Sarkozy, en passant par Le Pen, la droite française se découvre un penchant social à moins d'un an des Présidentielles.
La course à gauche ? Les discours enflammés de Villepin pour un revenu citoyen et de Sarkozy pour obliger les entreprises à redistribuer des miettes de leurs bénéfices aux salariés nous rappellent la Présidentielle de 1995 et le duel Chirac contre Balladur pour savoir qui serait le plus social des deux.
Entre une gauche social-démocrate qui tente d'apparaître modérée pour rassurer un électorat centriste et une droite qui, depuis des décennies, joue la carte sociale pendant les campagnes électorales pour mieux servir les intérêts de la finance et du patronat une fois élue, on comprend mieux pourquoi plus d'un électeur sur deux ne fait plus confiance aux hommes politiques dans ce pays !
Car, ne nous y trompons pas ! Ce virage social des différentes composantes de la droite ne vise qu'un objectif : tenter d'apparaître comme étant à l'écoute des soucis des français, en terme de lutte contre le chômage, la précarisation sociale et la perte de pouvoir d'achat.
L'ultralibéralisme économique associé au conservatisme social de la droite et de l'extrême-droite ont entrainé notre société dans une récession économique et démocratique profonde. Le chômage de masse et la précarisation des emplois sont devenus des généralités dans les grands pays capitalistes ; les destructions de services publics, notamment dans les domaines de la santé ou de l'éducation, entrainent la réapparition de problèmes sanitaires que l'on croyait quasiment disparus en Europe (Galle, tuberculose,...) et la rupture sociale de couches de plus en plus nombreuses de citoyens ; les mesures de contrôle social (vidéosurveillance, contrôle des médias et de l'internet, fichage systématique, restrictions syndicales et politiques,...) éloignent nos pays des canons démocratiques dont ils se font officiellement les défenseurs à l'étranger,...
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