Plus d'une centaine de personnes mal-logées s'était donnée
rendez-vous au 29, avenue Ledru-Rollin, au siège de l'association Droit
au logement. "Pour rire ou pour pleurer", annonçait l'invitation de
cette association qui lutte pour le logement décent. Les très nombreuses
mères de familles ont surtout hurlé sur le trottoir et dansé à
l'apparition de Hollande sur un grand écran improvisé devant le siège de
cette association.
Au dessus d'elles, aux balcons, les voisins bien lotis de ce douzième
arrondissement partageaient la fête, de même que les citoyens de gauche
qui s'arrêtaient pour danser au son de la fanfare en se rendant sur la
toute proche place de la Bastille.
Le président change mais le combat continue
Le locataire de l’Élysée a changé, certes, mais le combat des
sans-baux continue promet Jean-Baptiste Eyraud. "Nous avons bien lutté
pendant dix ans, nous avons même remporté quelques victoires face à la
droite en obtenant des logements pour des familles, on a résisté en
gagnant une bataille contre un article très dangereux inclus dans la
Loppsi 2, ou plus récemment en obtenant un arrêt du Conseil d’État qui
consacre le droit à l'hébergement comme une liberté fondamentale, sans
oublier la loi Dalo. Jamais la gauche n'aura eu autant de pouvoir en
France. Aujourd'hui, elle a les collectivités territoriales, le Sénat,
l'Elysée. Ils peuvent aller très vite".
"On attend des avancées"
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