Près de 290 cortèges sont annoncés par la CGT, dont l'un dans l'après-midi à Paris. Le syndicat annonce 750.000 manifestants dans toute la France, une mobilisation 7 fois supérieure à l'an passé. L'intersyndicale (CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa), a promis qu'il n'y aura pas de message politique sur les banderoles des défilés du 1er-Mai mais la CGT, à la différence des autres organisations, a appelé à "battre Nicolas Sarkozy". A Paris, les délégations du Parti socialiste et du Front de gauche devraient rester en queue du défilé. Derrière une longue banderole sur laquelle on pouvait lire "Pour la solidarité internationale et le progrès social", ont notamment pris place côte à côte, Bernard Thibault (CGT), François Chérèque (CFDT), Annick Coupé (Solidaires) Bernadette Groison (FSU) et Luc Berille (Unsa). Avant le départ du cortège, Annick Coupé, déléguée générale de Solidaires, a admis que pour son syndicat "il n'y a(vait) pas de séparation stricte entre politique et social". Comme la CGT, Solidaire a plusieurs fois appelé à battre Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle.
- Les déclarations syndicales importantes
François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, ; "Le 1er-Mai appartient aux travailleurs et à personne d'autre". "Le discours de Nicolas Sarkozy sur le travail est devenu insupportable". "Chaque fois qu'il y a eu dans l'Histoire une mainmise du politique sur cette fête (du 1er-Mai-), c'était dans un contexte de dérive antidémocratique". Pendant la manifestation, il a demandé d'«arrêter de se chamailler sur des provocations, nous devons parler du chômage, de l'emploi des jeunes". Mais, prévient-il, "ceux qui attaquent les syndicats, comme Nicolas Sarkozy, se trompent, ce sont des millions de personnes qui votent pour nous. Pour eux, c'est une humiliation".
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a confirmé qu'il appelait à voter pour battre Sarkozy. "La CGT a appelé à battre le président de la République actuel". "Je m'étonne que certains s'étonnent qu'un syndicat de salariés puisse avoir une opinion à propos des enjeux d'une élection présidentielle."
La CGT exige un smic à 1700 euros par mois et attend de François Hollande, qui a promis une grande réunion avec les partenaires sociaux s'il est élu le 6 mai prochain avant de se prononcer, qu'il aille dans ce sens très rapidement. Bernard Thibault estime que les plans d'austérité mis en place dans l'Union européenne mènent cette dernière à la catastrophe et plaide pour l'Europe sociale.
Lire la suite
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire