Incapables de tirer la moindre leçon de leur cuisant échec, les dirigeants de droite parcourent les plateaux de télévision et les studios de radio la bave aux lèvres dans un concours de vitupérations, d’insultes, de mauvaise foi, contre le nouveau gouvernement. L’un de leur porte-plume, M. Zemmour, vient encore de s’illustrer en calomniant Mme Taubira. Jusqu’à quand va-t-on tolérer cela ? Et que dire de la marquise Lagarde qui, de son Fonds monétaire international perchée, méprise, insulte le peuple grec. Taisez-vous Mme Lagarde, ou démissionnez !
D’un côté les longs couteaux sont donc
sortis de la pénombre de la défaite entre quelques ténors du parti
sarkozyste. De l’autre, en douce, se font des alliances et des échanges
de bons procédés avec l’extrême droite dans le droit fil de la politique
et de la campagne ultra-droitière de M. Sarkozy. Cette droite
revancharde a bien tenté de faire croire qu’il lui serait possible de
garder une majorité au Parlement dans le cadre d’une cohabitation,
effaçant le vote majoritaire du 6 mai.
Mais elle a manifestement abandonné cet
objectif inatteignable pour se concentrer sur sa petite cuisine fumante
de décomposition interne en vue d’une compétition pour les
présidentielles de… 2017. Car ces gens-là voient loin. Ils n’ont aucun
souci du peuple. Leur seule politique est… l’échec de la gauche.
C’est exactement l’opposé de notre engagement.
Nous voulons que le changement réussisse,
au sens où il apporte des réponses positives aux problèmes, aux
difficultés, aux aspirations de nos concitoyens et à la situation du
pays.
Ceci se joue dans la préparation de
l’élection des députés le 10 juin, pour une nouvelle Assemblée
nationale. L’expérience montre abondamment qu’une gauche faisant vivre
sa pluralité d’opinions, de cultures, de pratiques politiques, mène une
politique différente au service du bien commun.
Un seul parti, même allié à Europe
Écologie – Les Verts à qui il offre sur le tapis vert des sièges de
parlementaires, ne fera pas la même politique si la majorité au
Parlement comprend un fort groupe du Front de gauche.
Rappelons d’ailleurs que c’est
l’engagement clair et net ainsi que l’apport décisif du Front de gauche
au second tour qui a permis la victoire de F. Hollande. Il faudra bien,
dans une politique de gauche, en tenir compte.
Il le faudra d’autant plus que les
aspirations des électeurs du Front de gauche sont les mêmes que celles
qui ont choisi le candidat socialiste au premier tour : vivre mieux ;
faire cesser les injustices et les discriminations, avoir un travail, un
logement décent, l’accès à l’école, à la formation, la culture, changer
l’Europe. Bref, lancer un nouveau contrat social et écologique pour
faire société ensemble dans la justice et la fraternité.
Mais la question que se pose la majorité de nos concitoyens est simple et de bon sens : est-ce possible ? Comment y parvenir ?
Voilà qui valorise l’indispensable débat de projets à gauche.
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