Par Andrée OGER, Conseillère générale communiste
Depuis quinze jours, les incidents touchant des militants communistes et du Front de Gauche se multiplient. Ambiance.
Est-ce un sentiment d'impunité ou la défaite qui poussent certains
militants de droite et d'extrême-droite à s'attaquer aux locaux du PCF
et du Front de Gauche, de leurs élus et candidats ?
En tout cas, le fait que la cible des agressions récentes de la
droite dure soit les communistes en dit long sur la violence que
véhiculent ces mouvements et sur ceux qui aujourd'hui dérangent
réellement ces forces de la droite réactionnaire.
Dernier événement en date, la permanence du Front de Gauche à
Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) a été taguée dans la nuit du lundi 7
mai. Au petit matin, les militants ont découvert sur la façade
des croix gammées entourant les inscriptions «Vive Le Pen», «Pro FN»
et autres injures. Des affiches ont aussi été arrachées. Cette
provocation s’est produite au moment où l’on célébrait la
victoire sur le nazisme, le 8 mai 1945.
Ce local est aussi la permanence de campagne du candidat aux
législatives, Maximilien Reynès (PCF-Front de gauche), dans la 2e
circonscription du Tarn-et-Garonne alors que le Fn a passé les 22 %
sur le secteur, notamment en zones rurales.
D’autres locaux du PCF ou du Front de gauche viennent de subir des
agressions. À Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), des pavés ont été
lancés dans la nuit du 6 au 7 mai contre une permanence du
PCF, au soir de la défaite de Sarkozy. À Nice, c'est la permanence
de Jacques Victor, conseiller général PCF-Front de gauche, qui a subi le
9 mai les mêmes outrages : des croix gammées ont
été retrouvées sur la façade.
Ces événements font sute à d'autres du même style, comme
l'arrestation et l'emprisonnement du trésorier de la Jeunesse communiste
du Rhône le 5 mars dernier, un mois après son édhésion pour
des accusations vieilles de 8 ans, ou l'arrestation de militants de
la Jeunesse communiste dans la Loire l'an dernier.
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