Le dirigeant "socialiste" du Pasok et ex-ministre des Finances Evangélos Vénizélos a le premier annoncé ce qu’il prend pour un échec, à l'issue d'une réunion "de la dernière chance" convoquée par le chef de l'Etat et les dirigeants des cinq premiers partis. "Nous allons hélas de nouveau vers des élections, dans quelques jours, sous de très mauvaises conditions".
Pour les partis assujettis à la troïka (FMI - Union Européenne, c’est certain que les conditions sont mauvaises. Le peuple grec ne veux plus de l’austérité et se porte massivement vers la gauche. Alexis Tsipras, de Syriza, est le mieux placé pour devenir le prochain Premier ministre, à la tête d’une coalition anti-austérité.
La pression des marchés
La position à gauche reste très complexe. L’Union Européenne, à force de mettre la pression sur la Grèce et de menacer de sortir le pays de l’Euro, fait paniquer la Bourse. La Grèce est même accusée de la chute des cours du pétrole ce mardi après-midi… Dans cette tourmente, la gauche antilibérale grecque reste ferme : « Nous sommes pro-euro mais contre les mesures d’austérité » assure encore Alexis Tsipras dans un long entretien accordé à l’Humanité Dimanche.
Une position qui reste inconciliable avec le KKE, qui veut sortir de l’Europe et rejette la révolution par les urnes. Donc même si Syriza gagne l’élection, ce qu’augurent les derniers sondages qui lui accordent 25 % des suffrages, la constitution d’une majorité s’annonce à nouveau difficile. Mais tous les membres du Parti de la gauche européenne le regarde avec un certain espoir.
- Retrouvez dans l'Humanité Dimanche daté du 16 mai un entretien avec Alexis Tsipras
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