La première consiste à réunifier l’île, pour « donner la possibilité à des investisseurs de l’économie la plus dynamique dans la région – la Turquie ! – d’investir ». Plus tard, il expliquera que ce qui « est valable pour l’économie de Chypre, c’est valable pour l’économie grecque ».
La seconde est plus stupéfiante venant d’un écologiste, même de Marque déposé. Lisez plutôt :
« Que cela nous plaise ou non en tant qu’écologistes, la perspective première de l’économie pour Chypre, c’est évidemment le gaz et le pétrole. Les questions qui se posent sont les suivantes : qui et comment ? On les aide parce que c’est une perspective. Il y a donc le tourisme, le gaz et le pétrole. »Je n’invente rien, tout est consigné dans le recueil des débats mis en ligne vendredi après-midi (page 18). Certes, on sait depuis peu que les eaux chypriotes pourraient receler d’énormes quantité de gaz, susceptibles de rapporter à ce petit pays 600 milliards d’euros. Le partage des parcelles en haute mer a déjà commencé entre les compagnies pétrolières et Total a récemment eu son lot.
Mais cette exploitation outre les tensions qu’elle crée avec les voisins de l’île, comportent également des risques écologiques non négligeables pour la méditerranée déjà bien malade. Et, naïf que j’étais, je croyais que la lutte contre le réchauffement climatique nous commandait, surtout quand on a une conscience écologique, de rechercher d’autres modes de développement que ceux basés sur le pétrole et le gaz. Apparemment l’impératif productiviste est chez Daniel Cohn-Bendit, le pape des Verts européens, encore plus fort.
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