Le ministre des relations avec le
Parlement vient de déclarer que le gouvernement s'opposera, lors de son
prochain examen à l'Assemblée nationale, au vote de l'amnistie des
syndicalistes.
Alors que ce texte a rassemblé une majorité de gauche au Sénat, que
la Ministre de la justice s'était engagée publiquement à sa mise en
œuvre, Alain Vidalies annonce un invraisemblable renoncement. Cette
trahison est insupportable.A l'heure où les chiffres du chômage atteignent des taux historiquement élevés, elle laisse entendre que le « choc de moralisation » passerai par la condamnation de salariés qui ont lutté courageusement contre la casse de l'emploi.
Cette amnistie sociale est inscrite dans
les valeurs de gauche. Elle a été votée après chaque élection
présidentielle. Pour la première fois, Nicolas Sarkozy s'y était refusé.
Hier, la gauche s'est retrouvée pour faire avancer l'égalité en
votant le mariage pour tous. Dès le lendemain, Monsieur Vidalies propose
le divorce.Olivier Dartigolles, Porte-Parole du PCF
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire