Le 28 mars dernier, le parlement grec entérinait un nouveau plan
d'austérité visant à réduire de façon drastique le budget de
l'enseignement supérieur. Cette mesure, votée par une coalition formée
de sociaux-démocrates et de conservateurs a des conséquences dramatiques
: quatre des quarante universités que compte le pays doivent fermer de
façon définitive, tandis que 129 départements (universitaires et
d'enseignement technologique) sur 534 vont également disparaître. Alors
que cette année, le nombre d'étudiants - régulé par un numérus clausus -
avait déjà chuté de 77 000 à 55 000 admis, cette loi va laisser
plusieurs milliers d'étudiants sans possibilité de poursuivre leurs
études.
Le « Plan Athena », qui est une des conditions imposées par l'Union Européenne et le Fond Monétaire International pour l'obtention d'un nouveau prêt, attaque frontalement la gratuité et l'accès à l'éducation, des droits qui sont inscrits dans la Constitution grecque depuis la chute de la dictature des colonels en 1974. Il permet également au gouvernement d'organiser de nouvelles coupes budgétaires sans l'autorisation du parlement.
L'Union des étudiants communistes dénonce ces mesures d'austérité dévastatrices qui ont pour principal objectif de démanteler l'éducation publique au profit du secteur privé et de saper l'accès d'une partie de la jeunesse à l'enseignement supérieur. Outre son caractère fortement symbolique, ce plan d'austérité, baptisé cyniquement du nom de la déesse grecque de la sagesse, représente un véritable recul de civilisation et un terrible avertissement pour tous les étudiants d'Europe. Les universités sont un bien commun, les démanteler est un acte irresponsable qui ne fera qu'aggraver la crise actuelle. Nous sommes solidaires des étudiants grecs en lutte contre ces dangereuses expérimentations ultra-libérales ! Lire le communiqué
Jules Rondeau,
Secrétaire à l'international de l'UEC
Le « Plan Athena », qui est une des conditions imposées par l'Union Européenne et le Fond Monétaire International pour l'obtention d'un nouveau prêt, attaque frontalement la gratuité et l'accès à l'éducation, des droits qui sont inscrits dans la Constitution grecque depuis la chute de la dictature des colonels en 1974. Il permet également au gouvernement d'organiser de nouvelles coupes budgétaires sans l'autorisation du parlement.
L'Union des étudiants communistes dénonce ces mesures d'austérité dévastatrices qui ont pour principal objectif de démanteler l'éducation publique au profit du secteur privé et de saper l'accès d'une partie de la jeunesse à l'enseignement supérieur. Outre son caractère fortement symbolique, ce plan d'austérité, baptisé cyniquement du nom de la déesse grecque de la sagesse, représente un véritable recul de civilisation et un terrible avertissement pour tous les étudiants d'Europe. Les universités sont un bien commun, les démanteler est un acte irresponsable qui ne fera qu'aggraver la crise actuelle. Nous sommes solidaires des étudiants grecs en lutte contre ces dangereuses expérimentations ultra-libérales ! Lire le communiqué
Jules Rondeau,
Secrétaire à l'international de l'UEC
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