Solidarité
avec le peuple palestinien
Le bombardement intensif de Gaza
depuis 15 jours, avec plus de 3 000 raids aériens, a causé la mort de plus de 550
Palestiniens, blessé plus de 3 300 autres et détruit des centaines d’habitations.
Le bilan s’alourdit à chaque heure avec le début de l’offensive terrestre qui a
commencé jeudi 17 juillet. Même le domicile du Chef de l’antenne consulaire
française à Gaza a été bombardé.
Une nouvelle fois le pouvoir israélien
déclenche un déluge de feu sur Gaza, au prétexte de tirs de roquettes, mais avec
pour objectif avoué de mettre fin au gouvernement palestinien d’entente
nationale, condition pourtant nécessaire à tout progrès vers une paix juste.
Devant cette situation dramatique, les gouvernements occidentaux se cantonnent
une nouvelle fois à «dénoncer l’engrenage de la violence» sans désigner le
responsable de cette nouvelle tragédie, et appelant seulement le gouvernement
israélien à la «retenue».
Le président François Hollande est
même allé jusqu’à cautionner l’agression d’Israël contre la population de Gaza
en déclarant, lors de son entretien téléphonique avec Benjamin Netanyahou le 9
juillet dernier, « qu’il appartenait au gouvernement israélien de
prendre toutes les mesures pour protéger la population face aux menaces ».
La France est le seul pays qui non
seulement criminalise les actions de boycott, mais en plus interdit des manifestations
en solidarité avec le peuple palestinien.
Un amalgame honteux est fait entre la
condamnation de la politique criminelle de l’État d’Israël et l’anti-sémitisme.
L’Union européenne
disposerait d’un moyen simple : la suspension de l’accord d’association avec Israël
qui accorde des avantages économiques à ce pays. Cet accord est conditionné par
le respect des droits humains, ce qui n’est pas le cas avec la colonisation et
l’existence du mur qui sont illégaux selon le droit international.
STOP ·
ISRAËL DOIT SE CONFORMER AU DROIT INTERNATIONNAL
·
LA POLITIQUE DE LA FRANCE DOIT ÊTRE FONDÉE SUR LE DROIT
·
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET SON GOUVERNEMENT DOIVENT IMPOSER L’APPLICATION DU DROIT
Afin de dénoncer cette passivité
coupable de nos gouvernants et obtenir des actions concrètes de la France auprès du
pouvoir israélien et du Conseil de sécurité, nos organisations appellent à manifester :
Ø Pour l’arrêt immédiat
des bombardements sur Gaza
Ø Pour l’arrêt de
l’agression israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem
Ø Pour la levée du
blocus, illégal et criminel, de Gaza
Ø Pour la libération de
tous les prisonniers politiques palestiniens
Ø Pour des sanctions
immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international “Boycott -
Désinvestissement - Sanction ” (BDS)
Ø Respect du
gouvernement d’entente nationale palestinien
MANIFESTATION
à GRENOBLE
Samedi
26 juillet 2014
Départ :
14h30 rue Félix Poulat
À l’appel de : Association France
Palestine Solidarité (AFPS) ; des organisations membres du collectif isérois
pour la Palestine : Cercle Juif pour une Paix Juste (CJPJ), CCFD Terre
Solidaire, CIIP, Iran Solidarité, les Alternatifs, Les Femmes en Noir,
EELV, Ligue de défense des droits de l’Homme en Iran, Ligue internationale des
femmes pour la Paix et la Liberté (LIFPL), Mouvement de la Paix, Maroc
Solidarité Citoyennes, Nil Isère,Union Juive Française pour la Paix (UJFP),
NPA, Secours Catholique-Caritas France, Solidarité avec les groupes d’artisans
palestiniens (SGAP) ; et de : ACIP-ASADO ; ADAFL ; ADDIRP 38 ; ADECR, ATTAC
Isère ; Association Tous ensemble ; Association des Palestiniens en
France (APEF) ; UD-CGT ; Échirolles Palestine Solidarité ; Ensemble ! ;
Femmes Égalité ; FSU ; LDH 38 ; PAG38 ; PCF ; PCOF ; PG ; PRCF ; Solidaires
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