Les manifestations contre la finance se multiplient à New York. Plus de 700 activistes ont été arrêtés samedi. Retour sur un mouvement qui pourrait vite faire tache d'huile.
Brooklyn bridge, hier, New-York. Une manifestation pendant plus de deux heures. Plus de 700 arrestations, en dépit d'une ambiance pacifique. Un nouvel épisode du mouvement anti-Wall Street qui a débuté le 17 septembre et gagne chaque jour en ampleur. La manifestation avait débuté dans l'après-midi à Liberty Plaza, dans le quartier de la finance, où campent depuis deux semaines des militants du mouvement «Occupy Wall Street».
Les manifestants arboraient des pancartes pour «en finir avec la Fed», la Réserve fédérale, ou à braquer des «bombes au poivre sur Goldman Sachs», cette banque d'investissement new-yorkaise sur le grill depuis son rôle dans la crise des «subprimes», qui a déclenché une crise économique et financière planétaire.
La veille, vendredi, 2000 personnes avaient pris la rue pour fustiger les pratiques des banques. A Boston, ils étaient 3000, au même moment, regroupés au sein de la coalition «Droit à la ville» («Right to the city»), en partie inspiré d'un mouvements anarcho-écolo-protestaire britannique, Reclaim the streets. Ou des TAZ, des zones autonomes temporaires, théorisées par Hakim Bay. Dont voici un résumé. La police avait déjà interpellé 24 manifestants devant le siège local Bank of America. La plus grande banque (en terme d'actifs) avait annoncé un plan social qui mettra 30.000 salariés sur la touche. Le tout doublé d'une réduction annuelle de ses coûts de 5 milliards de dollars d'ici 2014, comme le rappelait récemment la presse économique.
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