Le Parti Communiste des Ouvriers de France a décidé de demander à entrer dans le Front
de Gauche.
Cette demande a été acceptée par ses composantes actuelles.
Nous nous en réjouissons sincèrement.
Notre parti milite depuis plusieurs années pour l’unité politique de la gauche de transformation sociale autour d’axes de rupture avec la politique néolibérale. De la
mobilisation pour la victoire du « non » de gauche au référendum sur le traité européen, qui s’est prolongée par la constitution des « collectifs du 29 mai » et la rédaction de la charte pour une alternative au libéralisme, cette exigence n’a cessé de s’imposer.
L’ampleur de la crise du système capitaliste, le caractère de plus en plus réactionnaire
de la politique de la droite sarkozyste qui veut faire retomber tout le poids de la crise sur le dos du peuple et la politique belliciste qui tient lieu de politique étrangère, placent le
mouvement ouvrier et populaire et ses différentes organisations politiques, syndicales, sociales, associatives… devant la nécessité de riposter avec une détermination accrue et dans l’unité.
Elle pose avec acuité la nécessité de construire une alternative de rupture sur tous les
fronts avec cette politique et avec le système qui la sous-tend.
Une telle rupture ne peut être portée par les tenants du social-libéralisme ou de l’écololibéralisme.
La politique menée par des gouvernements et des majorités parlementaires se
réclamant de ces options est contraire aux intérêts des peuples qui la combattent.
Parmi les forces qui mettent en avant la nécessité d’une politique de rupture, le Front de
Gauche propose une démarche ouverte et insiste sur la nécessité de gagner les masses
à ses propositions politiques. Nous partageons cette préoccupation et cette orientation.
Avec la plupart des composantes du Front de Gauche, notre parti a déjà mené des
campagnes politiques, notamment celle des régionales. Nous nous retrouvons ensemble
sur de multiples fronts de la lutte politique et sociale, dans le cadre de collectifs.
Mais nous sommes conscients que le fait d’entrer dans le Front de Gauche engage notre
parti dans un processus plus ambitieux. Nous y sommes prêts.
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