NON à la fermeture de la poste d’Allevard … le lundi
Non à la destruction du service public en zones rurales
Le bureau de Poste d’Allevard est fermé tous les lundis à partir du 1er octobre ! Le saviez vous ?
La direction de la Poste en a décidé unilatéralement, sans même respecter les procédures de consultation des élus locaux.
Et pourtant le lundi est un jour de forte affluence, jour de repos de nombreux salariés et de commerçants.
Le Maire d’Allevard a exprimé son désaccord et s’est engagé à consulter son Conseil Municipal.
Le Comité d’Allevard pour la défense de la Poste a demandé l’intervention de tous les maires du canton, l’ensemble des communes étant concernées.
Le bureau de Saint Pierre est aussi l’objet de réduction d’ouverture et de nombreuses fermetures « exceptionnelles »!
La raison essentielle à l’origine de ces situations est la recherche permanente de la baisse des effectifs : près de 7000 suppressions de postes en six mois pour l’ensemble du groupe « la Poste ».
A Allevard, comme dans l’ensemble du département et du pays, la Poste conduit le désengagement programmé et voulu de sa mission de service public, d’aménagement territorial et de cohérence sociale.
La Poste qui devrait rester un service public de proximité, primordial pour tous les citoyens, les collectivités locales et les entreprises, garantissant le droit à la communication (courrier sécurisé, recommandés, distribution de la presse…) le droit au compte, le droit au moyen de paiement, le droit à l’épargne, au financement du logement … se lance à son tour dans la course aux profits au moment où l'actualité montre de toute part que cette course nous mène droit dans le mur.
Coupon-réponse à renvoyer à M. Louis Rousset,6 rue de la Retourdière,38580 Allevard
NON à la fermeture le lundi de la poste d’Allevard : je refuse cette fermeture, je demande le maintien du volume d’horaire d’ouverture précédent avec une consultation pour adapter les horaires aux besoins des usagers
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Je désire être informé des initiatives du comité pour la défense de la Poste
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La Politique postale : un désengagement territorial et social
Depuis son changement de statut, la Poste est soumise à une obligation de rentabilité de la part de ses nouveaux actionnaires, l’Etat et le Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).
Dans les zones rurales comme dans les zones urbaines sensibles (ZUS), le groupe La Poste tend à fermer progressivement ses bureaux, ou plus précisément à les transformer.
En effet lorsqu’il ne s’agit pas d’une fermeture pure et simple, La Poste, contrainte légalement de conserver 17000 « points de contacts », cherche à en transférer la charge financière aux collectivités locales. Cela se fait par le biais des agences postales communales, sous la responsabilité financière des communes ou en « relais poste commerçant ».
Même si une compensation financière est versée, l’économie réalisée par la Poste est substantielle.
Ces agences et relais offrent une forme nettement dégradée de service aux usagers, particulièrement en ce qui concerne les services bancaires et financiers (limitation des opérations et montants, absence de conseiller et de produits financiers).
Pour justifier ces transferts de charges (d’une entreprise largement bénéficiaire, faut il le rappeler), La Poste diminue les horaires d’ouverture des bureaux de poste, ce qui entraîne une baisse de la fréquentation, laquelle vient justifier un plan de fermeture du bureau.
La direction de La Poste démarche alors les maires des communes concernées en proposant de transformer ces bureaux « non rentables » en agence, cette solution étant présentée comme la seule alternative à la fermeture pure et simple. Et ainsi La Poste peut réduire ses coûts structurels tout en maintenant globalement le nombre de « points de contact » sur le territoire.
D’après les syndicats l’objectif de la Poste serait de réduire son nombre de Bureaux de plein exercice à 2500 (sur les 17000 points de contacts) : en Isère 32 bureaux sur 204 ont été transformés en agences ou relais en 2 ans !
Et maintenant le gouvernement demande à La Poste de sauver la banque DEXIA..
Déjà, le mois dernier, le Conseil d’Administration était saisi d’une demande de recapitalisation du groupe « la Poste » et de la Banque Postale pour faire face aux engagements de celle-ci en Grèce.
Aujourd’hui, l’Etat sollicite la CDC et la Banque Postale pour reprendre les engagements (dont de nombreux prêts « pourris ») de la banque Dexia, en faillite : quelles économies, sur le dos des personnels et des usagers, et quel effort de rentabilité vont-ils être demandés pour financer ce « sauvetage » ?
Combien de postes supprimés, de bureaux de Poste fermés, de tournées de facteur « réorganisées » pour sauver DEXIA ?
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