NOUS NE PAIERONS PAS LEURS DETTES !
Pas un jour sans qu'on ne nous martèle le cerveau avec la dette publique (État, Sécurité sociale, collectivités locales) ! La dette qu'il nous faudrait rembourser pour ne pas la léguer à nos petits enfants, car nous aurions vécu jusque là au dessus de nos moyens. Il n'y aurait pas d'autre solution que de se serrer encore et toujours la ceinture.
Est-ce pour nous que l'État s'est endetté ?
Cet argent a-t-il servi à améliorer le niveau de vie de la population ? Pour entreprendre des grands travaux d’utilité publique ? Pour donner du travail aux jeunes ? Pour améliorer le système de santé publique ? Ce qui en aurait fait une dette légitime et utile.
C'est le contraire que l’on vit au quotidien : augmentation de l'âge de départ à la retraite, dégradation de notre système de soins, augmentation du chômage, de la précarité, de la grande pauvreté, stagnation puis blocage des salaires dans la fonction publique, suppression massive d’emplois publics, augmentation régulière des charges fixes des ménages (électricité, gaz, chauffage…), manque criant de logements sociaux,...
Toutes les réformes engagées par Sarkozy, « le président des riches », depuis son arrivée à la tête de l'État ont eu ce tour antisocial.
Mais alors d'où vient la dette de L'État ?
En France, le déficit et la dette se sont creusés, non pas en raison d’une augmentation inconsidérée des dépenses mais par une baisse des recettes délibérément choisie, avec moult réformes fiscales réalisées au profit des contribuables les plus aisés et des grandes entreprises.
Ils se sont aggravés avec les plans de « sauvetage » en 2007-2008, sauvetage des profits des gros actionnaires des banques et des grands groupes, sans exigence de garanties de maintien de l’emploi comme dans l’automobile, ainsi qu’avec les dépenses militaires pour intervenir en Afghanistan, en Côte d'Ivoire, en Libye, etc.
NON AU PLAN D'AUSTÉRITÉ !
Partout en Europe, sous l’impulsion de l’Union européenne, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne (BCE) et avec l’assentiment des gouvernements nationaux, les travailleurs et les peuples sont « logés à la même enseigne », confrontés à toujours plus de misère et de régression sociale.
Le nouveau plan d’austérité (1 milliard d’euros d'économies dès 2011, 11 milliards en 2012) qui sera voté à l’Assemblée nationale et la « règle d’or » que Sarkozy et son gouvernement veulent inscrire dans la Constitution constituent une capitulation face aux diktats des marchés financiers. Ils ne visent qu’à permettre aux banques, aux spéculateurs, aux marchés financiers internationaux de continuer à engranger des profits faramineux sur notre dos.
Ces politiques sont injustes et inefficaces, ne faisant qu’aggraver la crise, la montée du chômage, la récession généralisée alors que la grande majorité de la population attend une réduction des inégalités, une restauration des services publics et la prise en compte de ses besoins réels.
Le refus de payer pour les banques, les actionnaires, soit pour les riches, le refus de toujours plus de misère, l'exigence de pouvoir vivre dignement de son travail grandit partout, en Italie, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Grèce, au Portugal,… comme dans notre pays, avec les luttes contre les licenciements et la baisse des salaires, contre les fermetures d'hôpitaux et de structures de soin, contre les fermetures d'écoles et les suppressions de postes, etc. Autant de résistances qui ne demandent qu'à converger.
FAIRE FRONT ENSEMBLE
Suivons, pour celles et ceux qui travaillent, les appels à la grève lancée par l'intersyndicale et par nos syndicats d'entreprise. Soyons le plus nombreux possible à la
Manifestation - 10h - Grenoble
(Place de la gare SNCF)
Collectif contre le Pacte d’austérité et pour l’Europe des peuples :tac-Isère, EE/Les Verts, FASE 38, FSU, GU, Les Alternatifs, les collectifs Front de Gauche de Meylan et du Grésivaudan, PAG 38, PCF, PCOF, PG, SUD/Solidaires Isère, UD-CGT…
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