Jean-Marc Ayrault a annoncé que le gouvernement reprendrait la
« quasi-totalité » des préconisations du rapport Gallois. Tout en ne
suivant pas la voix d'une baisse des cotisations sociales, il confirme
le choix d'un « choc de compétitivité », dès 2013, qui boostera les
profits des entreprises de 20 milliards d'euros. Cela prendrait la forme
d'un crédit d'impôt indexé sur la masse salariale jusqu'à 2,5 fois le
SMIC, équivalent à une baisse de 6 % du « coût du travail ».
La perte de recettes pour l’État serait compensée, dès 2014, par une nouvelle baisse des dépenses publiques (10 milliards d'euros) et une hausse des impôts indirects (10 milliards d'euros) qui concernera la TVA, frappant aveuglément la consommation populaire.
Simultanément, le gouvernement entend mettre en place une « nouvelle fiscalité écologique » avec un prélèvement supplémentaire possible (3 milliards d'euros) sur la consommation.
Les profits accrus ainsi dégagés iront principalement vers le placements financiers et les délocalisations puisque la demande intérieure s'en trouverait encore plus handicapée. En effet, le manque à gagner pour l’État serait payé cash en rationnement des services publics et en prélèvements accrus sur le pouvoir d'achat et la consommation, laquelle représente 56 % de la demande finale en France.
C'est un véritable coup de massue contre le pouvoir d'achat. Un choc oui, mais un choc avant tout pour celles et ceux qui, 6 mois après la défaite de Nicolas Sarkozy jour pour jour, attendaient autre chose que cette nouvelle cure d'austérité.
Au contraire, le PCF préconise la baisse des charges financières d'intérêts et des dividendes qui étouffent le système productif français. Simultanément, il faut soutenir l'emploi, les qualifications et la demande avec la mise en place d'un nouveau crédit pour les investissements matériels et de recherche des entreprises dont le taux d’intérêt serait d'autant plus abaissé que ces investissements programmeraient plus d’emplois et de formation.
Une relance des services publics, soutenant la demande et l'efficacité de l'offre, avec l'exigence que la BCE en finance directement l'expansion en Europe est plus que nécessaire.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,
La perte de recettes pour l’État serait compensée, dès 2014, par une nouvelle baisse des dépenses publiques (10 milliards d'euros) et une hausse des impôts indirects (10 milliards d'euros) qui concernera la TVA, frappant aveuglément la consommation populaire.
Simultanément, le gouvernement entend mettre en place une « nouvelle fiscalité écologique » avec un prélèvement supplémentaire possible (3 milliards d'euros) sur la consommation.
Les profits accrus ainsi dégagés iront principalement vers le placements financiers et les délocalisations puisque la demande intérieure s'en trouverait encore plus handicapée. En effet, le manque à gagner pour l’État serait payé cash en rationnement des services publics et en prélèvements accrus sur le pouvoir d'achat et la consommation, laquelle représente 56 % de la demande finale en France.
C'est un véritable coup de massue contre le pouvoir d'achat. Un choc oui, mais un choc avant tout pour celles et ceux qui, 6 mois après la défaite de Nicolas Sarkozy jour pour jour, attendaient autre chose que cette nouvelle cure d'austérité.
Au contraire, le PCF préconise la baisse des charges financières d'intérêts et des dividendes qui étouffent le système productif français. Simultanément, il faut soutenir l'emploi, les qualifications et la demande avec la mise en place d'un nouveau crédit pour les investissements matériels et de recherche des entreprises dont le taux d’intérêt serait d'autant plus abaissé que ces investissements programmeraient plus d’emplois et de formation.
Une relance des services publics, soutenant la demande et l'efficacité de l'offre, avec l'exigence que la BCE en finance directement l'expansion en Europe est plus que nécessaire.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,
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