Non, être solidaire de Georges Ibrahim Abdallah n’est pas un délit !
Nous dénonçons avec la plus grande fermeté la suspension décidée par le Tribunal administratif de Montreuil le 31 janvier 2014 de la délibération votée par le Conseil municipal de Bagnolet, qui a fait de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais, le citoyen d’honneur de la Ville.
Nous sommes scandalisés par le motif totalement insensé et ridicule avancé par le Préfet du 93, Préfet à l’initiative de la plainte auprès du Tribunal, qui est que « Georges Ibrahim Abdallah n’a rien fait de bénéfique pour la ville ». Nous demandons à ce que le préfet explique ce que Gilad Shalit, citoyen d’honneur de Paris, a fait de « bénéfique pour la Capitale ». Nous sommes surtout abasourdis de constater que le Tribunal a décidé de suivre le préfet dans l’absurde en invoquant le « défaut d’intérêt local » pour justifier sa décision. La délibération a pourtant été motivée par une pétition très massivement signée par la population bagnoletaise. Que de considération pour la démocratie locale !
Nous considérons que la « suspension » décidée par le Tribunal est politique, et qu’elle s’inscrit dans le cadre de l’offensive menée tambour battant depuis que le 11 décembre 2013, Georges Ibrahim Abdallah a été fait citoyen d’honneur. L’offensive a été menée avec acharnement sur plusieurs fronts à coups de désinformations médiatiques, d’attaques conjointes de l’UMP, du PS, du CRIF et d’associations héritières de l’Algérie française, et de censure du meeting que le G.A.B avait organisé le 16 janvier 2014 pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
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