Alors que la commission européenne s’apprête à rendre son
avis sur le projet de budget 2015, actuellement en discussion à l'Assemblée
nationale, le gouvernement annonce des économies supplémentaires de 3,6
milliards d'euros.
Ne tenant aucunement compte des alertes des parlementaires
de toutes les sensibilités de gauche sur les conséquences dramatiques des 21
milliards d'euros d'économies déjà programmés dans le budget, Hollande et Valls
anticipent les nouvelles exigences de Bruxelles. Le parlement est une nouvelle
fois traité avec un grand mépris. Alors que l'exécutif disait encore il y a
quelques jours que la France n'avait rien à craindre, qu'elle " fait ce
qu'elle avait à faire", voilà qu'il annonce ce qui ne devait en aucun cas
se produire ! Une fois de plus la parole publique prend les allures d'une vaste
tromperie.
Tout cela en dit long sur le vent de panique qui souffle
dans les couloirs de l'Elysée, Matignon et Bercy.
En échec sur l'emploi, la croissance et le déficit, Hollande
et Valls ajoutent à ce bilan apocalyptique une totale soumission aux exigences
qui viennent de Bruxelles, ou d'un patronat déterminé à attaquer plus encore le
marché du travail.
Comment, avec une telle actualité, accepter de voter demain
le PLFSS ? Il faut stopper Valls et prendre un autre chemin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire