La Cour des comptes annonce un risque
d'augmentation du déficit public pour 2013 à 4%, supérieur aux 3,7%
prévus initialement. Et cela, malgré la politique de pression fiscale
opérée sur les ménages essentiellement et le ralentissement de la
dépenses publique. Un risque amplifié par une croissance négative qui
impacterait in fine les recettes publiques de 2013 de l'ordre de
0,3 points de PIB. Dès lors, la Cour propose-t-elle d’arrêter avec cette
politique d'austérité qui donne les résultats qu'elle dénonce ? Que
nenni. Au mépris de toute logique, elle ne trouve pas autre chose à
prôner que le renforcement des économies budgétaires : 28 Mds
supplémentaires d'ici à fin 2015 !
Quel aveuglement. Ce n'est plus de l
'exercice comptable mais de l'obscurantisme idéologique. La cause des
déficits s'enracine avant tout dans la chute historique du pouvoir
d'achat des français (-0,9%), du ralentissement de la masse salariale
(+1,7% en 2012 contre +3,2% l'an passé), de l'explosion du chômage
(+11,5% en un an, que ne parviendront pas à enrayer les 20% de hausse
des radiations des statistiques de juin 2011), de la fonte des effectifs
salariés (98 000 emplois en moins en 2012). Causes qui pèsent autant
sur la demande que sur l'offre, et qui pénalisent l'activité économique.
La lutte contre les déficits publics par la baisse de la dépense
publique et la hausse de la fiscalité sur les ménages, pour répondre aux
diktats des marchés financiers, alourdit la pression sur la
consommation et réduit les capacités de création de richesses du pays.
C'était vrai pour la Grèce, l'Espagne, le Portugal ... C'est dorénavant
vrai aussi pour la France.
Sans cherchez bien loin, il existe une
alternative pour l'emploi, pour un véritable redressement productif,
pour une appropriation sociale de l'argent et de son utilisation!
Gracieusement, le PCF et le Front de gauche tiennent à la disposition de
la cour des comptes leurs propositions.
Communiqué du Parti communiste français
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