jeudi 20 juin 2013

KEM ONE Un sauvetage est encore possible !

Retour sur la Conférence de Presse tenue par les groupes Front de Gauche des régions PACA et Rhône-Alpes le 19 Juin 2013 sur le site de l'usine Kem One à St Fons.
En présence d'élu-e-s locaux Front de Gauche et de salariés nous avons pu décliné nos propoitions  et exposer à la presse les dessous de ce drame social et industriel.

Cinq usines en PACA et Rhône-Alpes sont menacées de fermeture, des milliers de salariés risquent de perdre leur emploi.
Au total la fermeture de Kem One France entraînerait directement la perte de 7.000 emplois selon les experts sollicités, avec une casse irrémédiable sur le tissu économique des territoires concernés.  Compte tenu de son intrication au sein de l’industrie chimique ce sont en fait 20.000 emplois qui sont menacés. 
Un grand pillage a été organisé par Gary Klesh, avec la complicité d’Arkema et du gouvernement précédent. Le repreneur rapace laisse aujourd’hui la société exsangue,   quelques 100 millions d’euros se sont évaporés dans les paradis fiscaux et le groupe a accumulé un montant de dette colossal. En neuf mois une activité rentable qui dégage plus de 5% de profits a été conduite au dépôt de bilan.
Les récents projets de reprise d’une petite partie de l’activité ne sont pas viables, les projets portés par des fonds d’investissement, largement spéculatifs, n’apportent pas l’indispensable sécurité de long terme.

La proposition de la CGT répond aux exigences. Elle propose un consortium associant un repreneur industriel, les grands industriels qui ont intérêt à la poursuite d’activité Arkéma, Total, la prise de participation de l’Etat à hauteur de 35% (minorité de blocage). Elle propose également d’activer les dispositifs publics existants pour l’investissement. Nous la soutenons.
terme.
Il est temps en matière d’industrie et de sauvegarde de l’emploi de prendre des mesures autres que des déclarations de bonnes intentions. L’Etat doit prendre ses responsabilités pour favoriser la poursuite de cette activité utile au pays, et se donner tous les moyens d’en assurer l’existence à moyen et long terme. C’est maintenant qu’il faut le faire. Maintenant c'est-à-dire dans les tous prochains jours.

Nous proposons :
  1. que pour le dossier Kem One, nos deux Régions avec l’Etat prennent l’initiative d’une table ronde avec les industriels concernés et d’abord Arkéma et Total, qui ne peuvent pas se défiler dans ce dossier, mais également d’autres entreprises cotraitantes, sous-traitantes ou ayant intérêt au maintien de l’activité, pour que soit constitué un consortium à même de soutenir la reprise de l’activité du pôle vinylique ;
  2. qu’un plan d’assainissement des finances soit bâti sur plusieurs années ;
  3. que l’Etat et la BPI apportent les financements nécessaires.
C’est d’autant plus possible que la BPI va être installée demain jeudi.
Il faut utiliser le Fonds stratégique d’investissement (FSI) dont les objectifs d’investissement correspondent exactement au cas de Kem One :

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