Retour
sur la Conférence de Presse tenue par les groupes Front de Gauche des
régions PACA et Rhône-Alpes le 19 Juin 2013 sur le site de l'usine Kem
One à St Fons.
En présence d'élu-e-s locaux Front de Gauche et de salariés nous avons pu décliné nos propoitions et exposer à la presse les dessous de ce drame social et industriel.
Cinq usines en PACA et Rhône-Alpes sont menacées de fermeture, des milliers de salariés risquent de perdre leur emploi.
Au
total la fermeture de Kem One France entraînerait directement la perte
de 7.000 emplois selon les experts sollicités, avec une casse
irrémédiable sur le tissu économique des territoires concernés. Compte
tenu de son intrication au sein de l’industrie chimique ce sont en fait
20.000 emplois qui sont menacés.
Un
grand pillage a été organisé par Gary Klesh, avec la complicité
d’Arkema et du gouvernement précédent. Le repreneur rapace laisse
aujourd’hui la société exsangue, quelques 100 millions d’euros se sont
évaporés dans les paradis fiscaux et le groupe a accumulé un montant de
dette colossal. En neuf mois une activité rentable qui dégage plus de
5% de profits a été conduite au dépôt de bilan.
Les
récents projets de reprise d’une petite partie de l’activité ne sont
pas viables, les projets portés par des fonds d’investissement,
largement spéculatifs, n’apportent pas l’indispensable sécurité de long
terme.
La proposition de la CGT répond aux exigences. Elle propose un consortium associant un repreneur industriel, les grands industriels qui ont intérêt à la poursuite d’activité Arkéma, Total, la prise de participation de l’Etat à hauteur de 35% (minorité de blocage). Elle propose également d’activer les dispositifs publics existants pour l’investissement. Nous la soutenons.terme.
Il
est temps en matière d’industrie et de sauvegarde de l’emploi de
prendre des mesures autres que des déclarations de bonnes intentions.
L’Etat doit prendre ses responsabilités pour favoriser la poursuite de
cette activité utile au pays, et se donner tous les moyens d’en assurer
l’existence à moyen et long terme. C’est maintenant qu’il faut le faire.
Maintenant c'est-à-dire dans les tous prochains jours.
Nous proposons :
- que pour le dossier Kem One, nos deux Régions avec l’Etat prennent l’initiative d’une table ronde avec les industriels concernés et d’abord Arkéma et Total, qui ne peuvent pas se défiler dans ce dossier, mais également d’autres entreprises cotraitantes, sous-traitantes ou ayant intérêt au maintien de l’activité, pour que soit constitué un consortium à même de soutenir la reprise de l’activité du pôle vinylique ;
- qu’un plan d’assainissement des finances soit bâti sur plusieurs années ;
- que l’Etat et la BPI apportent les financements nécessaires.
C’est d’autant plus possible que la BPI va être installée demain jeudi.
Il
faut utiliser le Fonds stratégique d’investissement (FSI) dont les
objectifs d’investissement correspondent exactement au cas de Kem One :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire