Depuis dix jours maintenant, la Turquie est secouée par une
importante vague de contestation dirigée contre le gouvernement
conservateur du premier ministre Recep Tayyip Erdoğan. Plusieurs
syndicats ont appelé à la grève en soutien à la protestation. Des
centaines de manifestations ont eu lieu partout dans le pays. La
mobilisation se poursuit malgré une répression ultra violente. On compte
déjà plusieurs morts parmi les manifestants ainsi que des milliers de
blessés -dont certains très graves- provoqués par la police.
L'Union des étudiants communistes dénonce depuis plusieurs mois déjà les agissements antidémocratiques de l’État turc, ainsi que la collaboration du gouvernement français avec ce dernier. Des centaines d'étudiants sont actuellement emprisonnés, victimes de violences et de procédures judiciaires abusives pour avoir protesté contre les méthodes autoritaires du gouvernement et revendiqué un système d'enseignement supérieur public de qualité. De nombreux avocats, syndicalistes, journalistes, militants politiques de tout bord sont également touchés par cette répression.
Malgré cela, la France persiste à soutenir le gouvernement d'Erdoğan. Durant l'été 2012, poursuivant l’œuvre de l'ancien Ministre de l'intérieur Claude Guéant, Laurent Fabius préparait le vote à l'Assemblée nationale d'accords policiers prévoyant notamment la « gestion démocratique des foules », terme raffiné pour qualifier la répression des mouvements sociaux. De plus, des militants d'opposition kurdes et turcs sont visés régulièrement par la police sur le sol français. Plusieurs d'entre eux sont actuellement emprisonnés.
Nous demandons au gouvernement français l'annulation des accords sécuritaires passés avec la Turquie, ainsi que la libération des opposants emprisonnés en France. Des sanctions doivent également être prises contre les entreprises européennes qui profitent de la répression syndicale qui s'exerce en Turquie.
L'UEC appelle à participer aux nombreux rassemblements de soutiens à la jeunesse de Turquie qui ont lieu partout en France.
Une pétition contre les accords de coopération franco-turcs est également disponible ici.
Jules Rondeau, coordinateur national de l'Union des étudiants communistes
L'Union des étudiants communistes dénonce depuis plusieurs mois déjà les agissements antidémocratiques de l’État turc, ainsi que la collaboration du gouvernement français avec ce dernier. Des centaines d'étudiants sont actuellement emprisonnés, victimes de violences et de procédures judiciaires abusives pour avoir protesté contre les méthodes autoritaires du gouvernement et revendiqué un système d'enseignement supérieur public de qualité. De nombreux avocats, syndicalistes, journalistes, militants politiques de tout bord sont également touchés par cette répression.
Malgré cela, la France persiste à soutenir le gouvernement d'Erdoğan. Durant l'été 2012, poursuivant l’œuvre de l'ancien Ministre de l'intérieur Claude Guéant, Laurent Fabius préparait le vote à l'Assemblée nationale d'accords policiers prévoyant notamment la « gestion démocratique des foules », terme raffiné pour qualifier la répression des mouvements sociaux. De plus, des militants d'opposition kurdes et turcs sont visés régulièrement par la police sur le sol français. Plusieurs d'entre eux sont actuellement emprisonnés.
Nous demandons au gouvernement français l'annulation des accords sécuritaires passés avec la Turquie, ainsi que la libération des opposants emprisonnés en France. Des sanctions doivent également être prises contre les entreprises européennes qui profitent de la répression syndicale qui s'exerce en Turquie.
L'UEC appelle à participer aux nombreux rassemblements de soutiens à la jeunesse de Turquie qui ont lieu partout en France.
Une pétition contre les accords de coopération franco-turcs est également disponible ici.
Jules Rondeau, coordinateur national de l'Union des étudiants communistes
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