Après
un vote difficile à l’Assemblée nationale, la Ministre de l’enseignement
supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso, se prête au Sénat à des manœuvres
indignes.
Elle
convient que les responsabilités et compétences élargies ont été une
catastrophe mais, devant un amendement du groupe Front de gauche qui les
supprime, elle les maintient avec des attendus extravagants.
Dans
la même séance, l’article qui créait le grand désordre des fusions
d’universités dans une conception bureaucratique et totalement inspirée de
l’Europe des régions est retoqué à la suite de l’intervention du Groupe Front
de gauche. Qu’à cela ne tienne, la ministre, qui tient à ce mécano digne d’Ubu,
trouve un biais pour rétablir ces dispositions.
Enfin,
un amendement soudain proposé par le Groupe EELV supprime la procédure de
qualification nationale par le CNU pour les recrutements et promotions des enseignants-chercheurs,
et fait sauter d’un coup les dispositions statutaires relatives aux
enseignants-chercheurs qui leur assuraient les garanties de la fonction
publique, la reconnaissance nationale et l’instance nationale qui les valide.
Par contre, la Ministre accepte sans broncher et l’amendement est adopté avec
l’appui du groupe centriste.
Coup
de force et manœuvres scandaleuses, le gouvernement perd la raison. Le PCF, à
plusieurs reprises, l’a mis en garde. Ces choix répétés qui doivent tout au MEDEF,
à la troïka, à la pression des marchés financiers, conduisent la gauche dans le
mur.
Ce
n’est pas pour cette politique que la majorité de nos concitoyen-ne-s s’est
prononcée en chassant Sarkozy et sa bande. Chaque élection partielle le
démontre avec éclat.
La
construction collective de choix majoritaires alternatifs de gauche est plus
urgente que jamais. Le PCF s’y engage totalement en proposant à toutes les
forces politiques et syndicales disponibles d’en débattre ensemble.
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