L’extrême droite tue !
Ce Mercredi 5 juin 2013 en fin d’après-midi, un de nos jeunes camarades syndicalistes, Clément Méric, a été assassiné en plein Paris par des militants d’extrême-droite. Âgé de 19 ans et étudiant en première année de sciences politiques, il a été battu à mort en sortant d'une boutique à proximité de la gare St Lazare, à Paris, par cinq militants ouvertement néo-fascistes.
Nous entendons déjà les réactions « indignées » émanant de part et d’autre du cirque médiatico-politique faisant mine de s’étonner que de tels actes puissent survenir en France aujourd’hui.
Ce n’est que pure hypocrisie de la part de journaux et de certains politiques qui participent activement à l'islamophobie, à la discrimination des minorités, à la stigmatisation des quartiers populaires et qui couvrent d’un honteux silence les rafles dont sont victimes les Roms et les sans-papiers. Ils contribuent activement à la banalisation des thèses d’extrême-droite, désignant indirectement des boucs-émissaires comme responsables de la crise.
Quant au gouvernement, comment explique-t-il que des groupes militarisés qui prônent et pratiquent ouvertement la violence et la provocation depuis maintenant plus de vingt ans aient pignon sur rue ? Il y a une complaisance policière évidente envers ces groupes qui multiplient les coups de forces dans tout le pays. Nous demandons que le gouvernement prenne toutes ses responsabilités.
Nous ne nous laisserons pas intimider par les fascistes et nous continuerons partout à combattre leurs thèses mensongères, réactionnaires.
Derrière une posture « anti-système », l’extrême droite appliquera les directives des capitalistes, des banques, des marchés financiers, et ce de manière plus autoritaire.
Nous continuerons à dénoncer les vrais responsables de la crise, de l'austérité.
Nous exigeons :
* l'arrêt des poursuites des militants antifascistes, notamment les camarades de Lyon et de Grenoble
* l'instruction des plaintes concernant les mouvements d’extrême droite
* la dissolution des groupes violents d'extrême droite
Cet assassinat montre la nécessité de s'organiser pour combattre les groupes et les idées d’extrême droite. C'est par une mobilisation quotidienne contre les idées de haine que nous vaincrons.
Rassemblement Vendredi 7 juin à partir de 18h30
Ce Mercredi 5 juin 2013 en fin d’après-midi, un de nos jeunes camarades syndicalistes, Clément Méric, a été assassiné en plein Paris par des militants d’extrême-droite. Âgé de 19 ans et étudiant en première année de sciences politiques, il a été battu à mort en sortant d'une boutique à proximité de la gare St Lazare, à Paris, par cinq militants ouvertement néo-fascistes.
Nous entendons déjà les réactions « indignées » émanant de part et d’autre du cirque médiatico-politique faisant mine de s’étonner que de tels actes puissent survenir en France aujourd’hui.
Ce n’est que pure hypocrisie de la part de journaux et de certains politiques qui participent activement à l'islamophobie, à la discrimination des minorités, à la stigmatisation des quartiers populaires et qui couvrent d’un honteux silence les rafles dont sont victimes les Roms et les sans-papiers. Ils contribuent activement à la banalisation des thèses d’extrême-droite, désignant indirectement des boucs-émissaires comme responsables de la crise.
Quant au gouvernement, comment explique-t-il que des groupes militarisés qui prônent et pratiquent ouvertement la violence et la provocation depuis maintenant plus de vingt ans aient pignon sur rue ? Il y a une complaisance policière évidente envers ces groupes qui multiplient les coups de forces dans tout le pays. Nous demandons que le gouvernement prenne toutes ses responsabilités.
Nous ne nous laisserons pas intimider par les fascistes et nous continuerons partout à combattre leurs thèses mensongères, réactionnaires.
Derrière une posture « anti-système », l’extrême droite appliquera les directives des capitalistes, des banques, des marchés financiers, et ce de manière plus autoritaire.
Nous continuerons à dénoncer les vrais responsables de la crise, de l'austérité.
Nous exigeons :
* l'arrêt des poursuites des militants antifascistes, notamment les camarades de Lyon et de Grenoble
* l'instruction des plaintes concernant les mouvements d’extrême droite
* la dissolution des groupes violents d'extrême droite
Cet assassinat montre la nécessité de s'organiser pour combattre les groupes et les idées d’extrême droite. C'est par une mobilisation quotidienne contre les idées de haine que nous vaincrons.
Rassemblement Vendredi 7 juin à partir de 18h30
rue Félix-Poulat à Grenoble
Premiers signataires : Solidaires Étudiant, US Solidaires Isère, JC, La patate chaude, PRCF, CIIP, Comité de soutien aux sans-papiers, comité de soutien aux algériens, Alternative libertaires, Ras le front, PG, PAG38, NPA, GU, SOS Racisme, PCF, FSU,...
Premiers signataires : Solidaires Étudiant, US Solidaires Isère, JC, La patate chaude, PRCF, CIIP, Comité de soutien aux sans-papiers, comité de soutien aux algériens, Alternative libertaires, Ras le front, PG, PAG38, NPA, GU, SOS Racisme, PCF, FSU,...
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