Une cinquantaine de militants anti-fascistes étaient présents pour dénoncer publiquement et pacifiquement cet « hommage de la honte ».
Madame le Maire du Touvet avait bien pris un arrêté municipal interdisant tout rassemblement dans le cimetière de sa commune. Et fait cadenasser les 3 portes donnant accès au cimetière. Mais comme Monsieur le Préfet de l’Isère n’avait pas jugé bon d’interdire ce rassemblement commémoratif, en dépit de plusieurs sollicitations, elle avait remis une clé aux gendarmes mobilisés pour empêcher « toute manifestation visant à troubler l’ordre public ».
Les forces de l’ordre présentes en nombre sur ce lieu, ont ouvert l’une des portes du cimetière permettant ainsi à ces nostalgiques anti-républicains de rendre cet hommage public à un assassin.
Les organisations appelant à cette contre-manifestation ont décidé d’écrire une lettre de protestation au Préfet et à Madame le Maire du Touvet afin de dénoncer ce qu’ont peut appeler une capitulation face à ces nostalgiques de l’« Algérie française ». Survenant quelques jours après l’assassinat à Paris d’un jeune militant anti-fasciste, cette autorisation à l’hommage de la honte n’en n’est que plus odieuse.
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