Notre pays vit une crise sans précédent, à la fois sociale, environnementale et démocratique. Ces dernières semaines, plusieurs milliers de français·e·s, ont exprimé chacun·e à leur manière par le mouvement des gilets jaunes, les marches pour le climat, les manifestations lycéennes, les grèves des avocats et personnels administratifs, l’appel des syndicats un profond sentiment d’injustice et d’inégalité.
Ces mouvements témoignent du rejet de notre modèle construit depuis plus de 40 ans sur des politiques libérales, dévastatrices tant sur le plan humain qu’environnemental.
Sur ce point les annonces présidentielles ont été décevantes et loin des attentes.
Quand 1% de la population mondiale capte 82% de la richesse créée, comment ne pas générer de sentiment d’inégalité et d’injustice ? Notre Pays, pourtant riche, dont le PIB n’a cessé de croître ces dernières années, pour atteindre un taux record en 2017, n’est pas en faillite et l’argument de la dette pour refuser tout investissement public est une imposture politique. Posons plutôt les termes du vrai débat : celui de la répartition des richesses, de la protection de notre environnement et de la contribution de chacun, à sa juste valeur, à un modèle plus vertueux engagé vers la transition sociale et écologique.
C’est le modèle que nous défendons en rassemblant les forces de gauches écologistes de notre département.
Sur ce point les annonces présidentielles ont été décevantes et loin des attentes.
Quand 1% de la population mondiale capte 82% de la richesse créée, comment ne pas générer de sentiment d’inégalité et d’injustice ? Notre Pays, pourtant riche, dont le PIB n’a cessé de croître ces dernières années, pour atteindre un taux record en 2017, n’est pas en faillite et l’argument de la dette pour refuser tout investissement public est une imposture politique. Posons plutôt les termes du vrai débat : celui de la répartition des richesses, de la protection de notre environnement et de la contribution de chacun, à sa juste valeur, à un modèle plus vertueux engagé vers la transition sociale et écologique.
C’est le modèle que nous défendons en rassemblant les forces de gauches écologistes de notre département.
Changeons de logiciel en portant enfin un plan ambitieux d’investissement pour l’écologie et la transformation de notre modèle de croissance, en développant une politique environnementale pensée comme une politique sociale : juste, équitable et durable.
Mais nous ne pourrons pas sortir de cette crise démocratique sans replacer nos concitoyen·ne·s au cœur de l’action publique. Redonner de la confiance dans l’exercice démocratique doit être notre priorité. Le mythe de l’homme ou la femme providentielle ne tient plus. Nous devons engager une réforme profonde de nos institutions avec une implication citoyenne beaucoup plus forte.
Mais nous ne pourrons pas sortir de cette crise démocratique sans replacer nos concitoyen·ne·s au cœur de l’action publique. Redonner de la confiance dans l’exercice démocratique doit être notre priorité. Le mythe de l’homme ou la femme providentielle ne tient plus. Nous devons engager une réforme profonde de nos institutions avec une implication citoyenne beaucoup plus forte.
C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de lancer dès le mois de janvier un Tour d’Isère à la rencontre des élu·e·s locaux et des habitant·e·s pour échanger sur la meilleure façon d’agir collectivement, en remettant le citoyen au cœur de l’action publique et en réinterrogeant le fonctionnement de nos institutions.
Un grand nombre d’élu·e·s et de citoyen·ne·s se mobilisent déjà pour conjuguer solidarité et environnement, partage et développement, sobriété et qualité de vie. Allons à leur rencontre pour porter la voie du changement et montrer ensemble les trajectoires possibles pour y arriver.
Nous appelons dès maintenant les élu·e·s locaux, habitant·e·s, associations intéressées par cette initiative à nous contacter pour organiser une rencontre dans leur commune entre le 20 janvier et le 20 avril.
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