Depuis le soutien de Donald Trump au Sahara occidental en échange de la normalisation diplomatique entre le Maroc et Israël, le Maroc a adopté une posture plus ferme, demandant à ses partenaires, notamment la France, de reconnaître sa souveraineté sur le Sahara occidental. Jusqu’alors, la France restait prudente pour ne pas compromettre sa réconciliation avec l’Algérie. Une situation à l’origine de la période de froid entre Paris et Rabat.
Le 26 février dernier, le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, en visite au Maroc, a réitéré le « soutien clair et constant » de la France au plan d’autonomie marocain proposé par Rabat en 2007. Un rappel, certes, de la ligne politique défendue par la diplomatie française depuis plus de quinze ans, mais qui balaye d’un revers de la main les efforts des Nations unies entrepris depuis 1991 pour l’autodétermination du peuple sahraoui.
À l’heure où la paix est une priorité internationale, la France privilégie donc ses intérêts économiques et géopolitiques à court terme au détriment du respect du droit international et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Il est urgent de trouver une issue pacifique et durable pour permettre au peuple sahraoui de vivre dans la paix et la sécurité.
Le MJCF revendique la fin du soutien français au Maroc dans la colonisation du Sahara occidental. Il appelle Emmanuel Macron à se positionner en faveur de l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
Babette Montier
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