Ces dernières semaines, le secrétaire général du syndicat CGT des agents territoriaux de la mairie de Nilvange (Moselle) a fait connaître publiquement sa récente adhésion au Front national et sa candidature sous cette étiquette aux prochaines élections cantonales. Dans une interview publiée sur un site Internet, dans laquelle il se prévaut de son appartenance à la CGT, il défend les thèses du FN sur la préférence nationale, sur l’immigration comme cause du chômage, et contre la régularisation des sans-papiers.
Dans un communiqué commun, la Fédération CGT des Services publics et l’Union départementale CGT de la Moselle ont estimé lundi 21 février que cette situation "est intolérable à double titre :
d’une part, parce qu’un militant CGT se fait ainsi le propagandiste de thèses contraires aux valeurs fondamentales et aux orientations de notre organisation ;
d’autre part, parce que sa démarche constitue une tentative d’instrumentalisation de la CGT à des fins politiques."
Le communiqué précise que les 26 adhérents du syndicat de Nilvange ont refusé de désavouer leur secrétaire général, lors d’une réunion le 15 janvier à l’initiative de l’union départementale CGT et de la Coordination syndicale départementale des Services publics. Le lendemain, ces deux organisations syndicales ont donc décidé "sur la base des statuts confédéraux et fédéraux, la suspension immédiate de l’affiliation du syndicat de Nilvange à la Fédération. Cette décision entraîne, dès sa notification au syndicat et à l’employeur, l’arrêt immédiat detoute activité CGT dans la collectivité." La Commission exécutive fédérale des services publics renvoie au Comité national fédéral, qui se tiendra en avril, le soin de statuer sur la situation de ce syndicat et les sanctions définitives à prendre. Celles-ci pourront aller, précise le communiqué, " jusqu’à la dissolution dans l’hypothèse où un syndicat ne pourra d’ici là être reconstruit sur des bases conformes aux valeurs et orientations de la CGT, avec les syndiqués qui désapprouvent la dérive actuelle."
d’une part, parce qu’un militant CGT se fait ainsi le propagandiste de thèses contraires aux valeurs fondamentales et aux orientations de notre organisation ;
d’autre part, parce que sa démarche constitue une tentative d’instrumentalisation de la CGT à des fins politiques."
Le communiqué précise que les 26 adhérents du syndicat de Nilvange ont refusé de désavouer leur secrétaire général, lors d’une réunion le 15 janvier à l’initiative de l’union départementale CGT et de la Coordination syndicale départementale des Services publics. Le lendemain, ces deux organisations syndicales ont donc décidé "sur la base des statuts confédéraux et fédéraux, la suspension immédiate de l’affiliation du syndicat de Nilvange à la Fédération. Cette décision entraîne, dès sa notification au syndicat et à l’employeur, l’arrêt immédiat detoute activité CGT dans la collectivité." La Commission exécutive fédérale des services publics renvoie au Comité national fédéral, qui se tiendra en avril, le soin de statuer sur la situation de ce syndicat et les sanctions définitives à prendre. Celles-ci pourront aller, précise le communiqué, " jusqu’à la dissolution dans l’hypothèse où un syndicat ne pourra d’ici là être reconstruit sur des bases conformes aux valeurs et orientations de la CGT, avec les syndiqués qui désapprouvent la dérive actuelle."
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