Le leader CFDT de l'usine ArcelorMittal de Florange (Moselle)
a dénoncé les "mensonges et absurdités" à propos de l'aciérie lorraine,
dans une lettre ouverte, que nous publions, adressée à François
Hollande à qui il demande de ne "pas laisser les salariés être
sacrifiés".
"On fait payer Florange. Ça fera du bruit, mais ça se fera quand
même, pense Mittal. Dans notre système français, seul le gouvernement
peut l'empêcher. Le gouvernement laissera t-il faire ?", interroge
Edouard Martin dans sa lettre que nous publions ci-dessous en
intégralité. "Monsieur le Président, après vos promesses, nous
laisserez-vous être sacrifiés sans comprendre et arrêter cette
mécanique à nous broyer ?", poursuit-il.
"Il n'y aura pas de plan social parce que la pyramide des âges de
l'usine conduira au départ naturel de plus de 600 personnes en trois
ans. Dès lors, faire un plan social coûterait plus cher à Mittal qui
devrait payer les indemnités de licenciement", estime le leader
syndical. "Ne pas avoir de plan social est une bonne chose, mais ce
n'est pas une victoire", souligne-t-il.
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