Dans un communiqué au ton particulièrement remonté, Harlem Désir a appelé jeudi le PCF "à cesser de se tromper d'adversaire et à se garder d'une dérive contraire à sa tradition de responsabilité". Il avait en ligne de mire la récente vidéo du PCF, intitulé « 2013, rallumons les étoiles », moquant les promesses non tenues du candidat Hollande devenu président. "Ce clip qui vise de façon inacceptable le président de la République et le gouvernement est de mauvaise foi, mensonger et caricatural: il est une faute contre la gauche (...) et constitue "une honte pour ses auteurs", a accusé le responsable socialiste.
Le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, s'est étonné vendredi dans un communiqué de la vigueur de la réaction de Harlem Désir à la diffusion de la vidéo, la qualifiant de "totalement disproportionnée". "Notre clip (...), ne mérite en rien l'usage d'une artillerie aussi lourde", a-t-il ajouté, en glissant au passage que la vidéo a connu "près de 200.000 visites dès les deux premiers jours". "2013 doit être une année de conquêtes, de luttes face aux puissances de l'argent qui gouvernent", a souligné le porte-parole. "Mieux vaut user aujourd'hui d'un droit de critique, qu'être contraint à un devoir d'inventaire dans 5 ans", conclut-il.
De son côté le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui s'est félicité de la vidéo, a dénoncé vendredi les "invectives" du premier secrétaire du PS et d'appeller "Harlem Désir à la retenue". "Les invectives du premier secrétaire contre le clip expriment une exigence de soumission et de censure totalement inacceptable", a ajouté l'eurodéputé dans un communiqué.
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