La merveilleuse lutte pour la régularisation des travailleurs
sans-papiers et la détermination sans faille des militants de RESF pour
protéger les enfants scolarisés ont gagné quelques mesures qui
amélioreront la situation à la marge. Mais l’équipe de François Hollande
annonce une politique qui s’inscrit dans la continuité des précédentes.
En prolongeant la politique du chiffre, le ministre Valls indique que
le chiffre de 30000 régulations annuelles ne changera pas, le
gouvernement PS-EEVL décide de pérenniser la situation d’environ 300000
personnes sans-papiers.
Oui, il faut en finir avec le statut de sans-papiers en régularisant. Et pour ce faire, il faut enfin s’attaquer aux racines du mal. La misère et la famine qui touchent les pays du sud pousse ceux qui le peuvent vers des cieux leur permettant d’assurer la survie de leur famille. Ces voyages faient sur des bateaux de fortune, trop souvent au prix de leur vie, ne cesseront qu’avec une politique Nord-Sud fondée sur la coopération et la solidarité. Il suffit d’empêcher le pillage des pays du Sud par les multinationales de l’agroalimentaire, du pétrole et autres richesses, et soyons convaincus que les hommes, les femmes les plus déterminés, les plus formés, les plus forts resteront massivement pour construire l’avenir sur leur terre. Mais là, c’est sûr, il faut du courage. S’attaquer à quelques sans–papiers, c’est plus facile que de s’attaquer aux multinationales.
Il est temps après vingt années de politiques répressives marquées par l’échec, de se poser une question : pourquoi les gouvernements successifs n’ont-ils pas su ou voulu résoudre la situation? A qui profite le crime ? Ces centaines de milliers de personnes sans papiers et sans droits, obligées d’accepter n’importe quel travail dans n’importe quelles conditions, constituent pour le BTP, la restauration, les sociétés de service… une main d’œuvre taillable et corvéable à merci. Baisse du coût du travail, déstructuration du droit du travail, ni sécurité sociale ni retraite… les objectifs du Medef sont atteints. S’attaquer à quelques sans–papiers, c’est plus facile que de s’attaquer aux patrons voyous.
On attendait d’un gouvernement de gauche qu’entre les puissants et le peuple - qu'il soit d’ici et d’ailleurs - il choisisse le peuple avec détermination. Le Parti communiste français continuera aux cotés des syndicats et des associations à se démarquer des politiques libérales, qu’elles soient ultra ou teintées de social.
Isabelle Lorand, responsable du secteur Libertés et droits de la personne du PCF
Oui, il faut en finir avec le statut de sans-papiers en régularisant. Et pour ce faire, il faut enfin s’attaquer aux racines du mal. La misère et la famine qui touchent les pays du sud pousse ceux qui le peuvent vers des cieux leur permettant d’assurer la survie de leur famille. Ces voyages faient sur des bateaux de fortune, trop souvent au prix de leur vie, ne cesseront qu’avec une politique Nord-Sud fondée sur la coopération et la solidarité. Il suffit d’empêcher le pillage des pays du Sud par les multinationales de l’agroalimentaire, du pétrole et autres richesses, et soyons convaincus que les hommes, les femmes les plus déterminés, les plus formés, les plus forts resteront massivement pour construire l’avenir sur leur terre. Mais là, c’est sûr, il faut du courage. S’attaquer à quelques sans–papiers, c’est plus facile que de s’attaquer aux multinationales.
Il est temps après vingt années de politiques répressives marquées par l’échec, de se poser une question : pourquoi les gouvernements successifs n’ont-ils pas su ou voulu résoudre la situation? A qui profite le crime ? Ces centaines de milliers de personnes sans papiers et sans droits, obligées d’accepter n’importe quel travail dans n’importe quelles conditions, constituent pour le BTP, la restauration, les sociétés de service… une main d’œuvre taillable et corvéable à merci. Baisse du coût du travail, déstructuration du droit du travail, ni sécurité sociale ni retraite… les objectifs du Medef sont atteints. S’attaquer à quelques sans–papiers, c’est plus facile que de s’attaquer aux patrons voyous.
On attendait d’un gouvernement de gauche qu’entre les puissants et le peuple - qu'il soit d’ici et d’ailleurs - il choisisse le peuple avec détermination. Le Parti communiste français continuera aux cotés des syndicats et des associations à se démarquer des politiques libérales, qu’elles soient ultra ou teintées de social.
Isabelle Lorand, responsable du secteur Libertés et droits de la personne du PCF
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