A l’approche des fêtes de fin d’année, la
chaîne de magasins de parfums de luxe Sephora, filiale du trust LVMH, se distingue par sa politique violemment antisociale.
Une vendeuse de la boutique d’un centre commercial des Ulis
(Essonne, banlieue parisienne) vient de se voir infliger une mise à pied
de deux jours pour… avoir utilisé une pince à cheveu du
magasin et ne pas l’avoir remise en place le temps de sa
pause-déjeuner.
Les faits sont exposés par la CGT. Ils ne sont pas contredits par la direction.
La salariée avait oublié sa barrette pour s’attacher les cheveux,
dont le port est obligatoire. Elle en a pris une en rayon, pratique non
exceptionnelle. Fouillée en partant déjeuner (pratique
courante paraît-il !) par la directrice. Elle est accusée du vol de
cet objet d’une valeur de moins de 5 euros.
Sanction : deux jours de mise à pied, une « grâce » octroyée par la
direction qui s’estime humaniste pour avoir renoncé à la licencier en
considération de sa situation de famille.
Cela se passe comme ça à Sephora ! La CGT, dans un communiqué dénonce la criminalisation des salariés, « voleurs, voleuses en puissance », outil de répression et de licenciement.
Le chantage à l’emploi est bien une pratique généralisée chez
Sephora. Le groupe menace ainsi, se payant des pages entières de
propagande patronale dans la presse, de licencier des dizaines de
salariés de son magasin des Champs-Elysées si la loi restreignant
l’ouverture en soirée (jusqu’à 21h) est appliquée.
Soutenons la résistance des salariés et de leur syndicat CGT contre
l’arrogance patronale ! Associons la marque Sephora à la laideur crue et
à l’odeur nauséabonde de l’exploitation patronale !
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