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ATRAL – HAGER
Les salariés de l'entreprise Atral-Hager basée à Crolles,
sont en grève depuis le 28 novembre dernier et occupent jour comme nuit un site où toute
production est maintenant interrompue. Après plusieurs années de stagnation des salaires, les
ouvriers demandent la revalorisation de l'ensemble des salaires les plus bas.
La Fédération de l'Isère du Parti communiste français soutient totalement leur lutte pour des revendications légitimes et appellent les citoyens à renforcer la solidarité qui s'exprime déjà fortement.
Spécialisée dans la fabrication de systèmes d'alarme, l'activité de l'entreprise, probablement dopée par les conséquences malheureuses de la crise, a vu ses bénéfices augmenter de plus de 10% en un an. Pourtant, les salariés ne demandent pas que soit entamée la marge de 10% (elle aussi) de prise de bénéfices par les actionnaires de l'entreprise, mais réclament une redistribution des hausses de revenus entre les plus haut et les plus bas. Cela se traduirait par un « coût 0 » pour l'employeur et celui-ci se refuse pourtant à toute évolution significative et joue le pourrissement du conflit.
Pour les travailleurs de cette entreprise, répondre positivement à leur revendication de hausse des salaires permettrait une meilleure satisfaction de leur besoin et une avancée nécessaire pour vivre dignement de leur travail.
Malheureusement, après 10 années d'ancienneté certains gagnent à peine plus 30 à 80 euros au –dessus du seuil de pauvreté.
Ne pas accéder à leur demande et spéculer sur l'épuisement de la lutte serait pour les dirigeants de l'entreprise, une attitude irresponsable.
Avec le Front de Gauche, le Parti communiste français insiste sur la nécessité de bâtir un gigantesque plan de relance économique et sociale de la France, mettant au coeur de ses priorité:
- La revalorisation du SMIC à 1.700 euros, afin d'enrayer la spirale infernale de ralentissement économique.
- Le développement massif du crédit utile à l'emploi dont les intérêts pourraient intégralement être couverts par le montant des aides allouées chaque année à des entreprises créatrices de dividendes et destructrices d'emploi.
- L'adoption urgente du projet de loi contre les licenciements boursiers, déposée par les parlementaires du Front de Gauche et pourtant soutenu par les sénateurs de la majorité en janvier dernier.
- Le développement de nouveaux droits pour les salariés dans les entreprises afin qu'ils aient enfin un pouvoir de co-décision.
Grenoble, le 13
décembre 2012
Jérôme MARCUCCINI,
Secrétaire
départemental
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