L’administration a en effet estimé que la définition des catégories professionnelles devait être révisée. Une décision que les représentants du personnel n’hésitaient pas, hier, à qualifier de « victoire », mais qui ne semblait pas, du côté de la direction, tout remettre en cause. Dans un communiqué, la direction de GE notait en effet que “le reste du plan n’a soulevé aucune objection de la part de la Direccte”.
Une victoire pour les syndicats
« La décision de la Direccte indique qu’il y a dans le PSE présenté par notre direction des incohérences et des irrégularités, expliquait hier soir Rosa Mendes, élue CGT et membre de l’intersyndicale. C’est un coup dur pour la direction qui devra revoir sa copie quant aux catégories professionnelles, autant dire un gros boulot qui contrarie son planning. C’est aussi la démonstration que ce plan n’est pas abouti, qu’il a été élaboré unilatéralement par la direction. » « Et même si cette non-homologation ne remet pas en cause le PSE, analysait Nadine Boux, élue CFE/CGC et membre de l’intersyndicale, c’est pour nous tout de même une victoire. Cela confirme ce que nous disons depuis le mois de juillet, à savoir que notre direction a fait les choses à l’envers, qu’elle a bâclé ce plan, qu’elle a annoncé la suppression de 345 postes sans regarder la pérennité du site, sans envisager l’avenir de l’entreprise. »Les syndicats espèrent maintenant retrouver rapidement leur direction pour reprendre les négociations. « C’est évident que cette décision indique à notre direction qu’elle doit se remettre, avec nous, autour d’une table pour revoir les modalités de ce plan, commentait encore Rosa Mendes. Si l’administration avait validé le PSE, la période de trois mois “consacrée” aux départs volontaires s’ouvrait. Ensuite, les lettres des licenciements directs partaient. Avec cette décision, nous gagnons quelques semaines. Nous espérons surtout que les discussions avec la direction vont reprendre dans une attitude respectueuse et positive pour l’avenir des salariés et du site. » « La direction a maintenant tout intérêt à revenir discuter avec nous, complétait Nadine Boux. Mais nous souhaitons dialoguer avec les véritables décideurs pour trouver un véritable accord, un accord digne. »
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