Du remodelage territorial à la chasse aux migrants, Gérard Collomb y a élaboré des idées phares du programme élyséen.
Quand
Gérard Collomb arrive à la tête de la municipalité de Lyon en 2001, il
abandonne moustache et lunettes, mais conserve en bandoulière son
étiquette PS. Qu’il semble loin ce temps où l’élu local, lors de la
campagne pour les municipales de 1983, voyait comme une de ses
principales qualités la « fidélité à (ses) idées d’enfance ». En
réalité, l’ex-strauss-kahnien devenu marcheur a pu grimper jusqu’à la
deuxième place du gouvernement grâce à une fidélité à la politique
macronienne… avant l’heure, avant même qu’elle ne soit pensée. De ses
seize années d’expérimentation à Lyon et sa métropole, sur lesquelles il
conserve la main, reste un laboratoire en matière d’aménagement du
territoire, de démocratie, mais surtout de sécurité et de politique
répressive. Chasse aux pauvres et aux réfugiés, surveillance à outrance…
des expériences testées in vivo dans la capitale des Gaules que le
premier flic de France aimerait voir étendues à l’ensemble du pays.
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