Le gouvernement poursuit le projet de fusion des deux grands
régimes de retraite complémentaires que sont l'AGIRC (pour les salariés
cadres du privé) et l'ARRCO (pour les non-cadres). Le 17 novembre
dernier avait lieu la dernière séance de « négociation », sur le sujet,
entre Medef et syndicats.
Ces deux régimes sont en déficit parce que le Medef refuse d’intégrer de nouvelles ressources – et parce que les gouvernements successifs sont soumis aux exigences du Medef.
Selon l'accord du 17 novembre, le nouveau régime sera doté d'un système de pilotage « quasi automatique » à compter du 1er janvier 2019. Ce système modulera la valeur du « point » – sur lequel est calculé le montant des retraites complémentaires – en fonction du déficit du régime. Or, on sait déjà que le régime sera en déficit cumulé de 2 milliards d'euros en 2019 ! Selon une étude réalisée par les services techniques de l’AGIRC et de l’ARRCO, cela se traduira par une baisse du niveau des pensions d’au moins 9 % en quinze ans.
Jusqu’à présent, il n’était pas possible de baisser la valeur du point. Avec l’accord conclu le 17 novembre entre le Medef et certains syndicats de salariés (mais pas la CGT), ce sera désormais possible et applicable aux futurs retraités comme aux retraités actuels.
Les retraites complémentaires représentent entre 20 et 56 % du total des pensions des salariés du privé. Or leur montant n'a cessé de baisser, ces dernières années, par rapport au salaire de fin de carrière. Ainsi, pour 100 euros cotisés par an, cela donnait lieu à 11,94 euros de pension en 1990, contre 7,25 euros aujourd'hui. A partir de 2019, ce chiffre tombera à 5,25 euros.
Tout cela vient s'ajouter à quatre années de blocage, à la hausse de la CSG pour les retraités (non compensée) et à la baisse de l'aide au logement. Pour justifier ce matraquage des personnes âgées, le gouvernement et ses médias suggèrent qu'elles sont « privilégiées » par rapport au reste de la population. Or en réalité, la pauvreté n'a cessé de se développer parmi les seniors. Selon un rapport du Secours Populaire Français, le taux de pauvreté, chez les personnes âgées, est passé de 7,6 % en 2012 à 9,6 % en 2014. Depuis, cette tendance s'est certainement poursuivie.
Un système qui abandonne ainsi les personnes âgées, après les avoir exploitées toute leur vie, doit être combattu et renversé.
Ces deux régimes sont en déficit parce que le Medef refuse d’intégrer de nouvelles ressources – et parce que les gouvernements successifs sont soumis aux exigences du Medef.
Selon l'accord du 17 novembre, le nouveau régime sera doté d'un système de pilotage « quasi automatique » à compter du 1er janvier 2019. Ce système modulera la valeur du « point » – sur lequel est calculé le montant des retraites complémentaires – en fonction du déficit du régime. Or, on sait déjà que le régime sera en déficit cumulé de 2 milliards d'euros en 2019 ! Selon une étude réalisée par les services techniques de l’AGIRC et de l’ARRCO, cela se traduira par une baisse du niveau des pensions d’au moins 9 % en quinze ans.
Jusqu’à présent, il n’était pas possible de baisser la valeur du point. Avec l’accord conclu le 17 novembre entre le Medef et certains syndicats de salariés (mais pas la CGT), ce sera désormais possible et applicable aux futurs retraités comme aux retraités actuels.
Les retraites complémentaires représentent entre 20 et 56 % du total des pensions des salariés du privé. Or leur montant n'a cessé de baisser, ces dernières années, par rapport au salaire de fin de carrière. Ainsi, pour 100 euros cotisés par an, cela donnait lieu à 11,94 euros de pension en 1990, contre 7,25 euros aujourd'hui. A partir de 2019, ce chiffre tombera à 5,25 euros.
Tout cela vient s'ajouter à quatre années de blocage, à la hausse de la CSG pour les retraités (non compensée) et à la baisse de l'aide au logement. Pour justifier ce matraquage des personnes âgées, le gouvernement et ses médias suggèrent qu'elles sont « privilégiées » par rapport au reste de la population. Or en réalité, la pauvreté n'a cessé de se développer parmi les seniors. Selon un rapport du Secours Populaire Français, le taux de pauvreté, chez les personnes âgées, est passé de 7,6 % en 2012 à 9,6 % en 2014. Depuis, cette tendance s'est certainement poursuivie.
Un système qui abandonne ainsi les personnes âgées, après les avoir exploitées toute leur vie, doit être combattu et renversé.
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