Les inscriptions sur parcoursup commencent alors que la loi n’est pas encore adoptée.
Sur quoi tomberont les élèves de terminale qui se connecteront, à compter d’aujourd’hui et jusqu’au 13 mars, sur le site Parcoursup.fr
afin d’inscrire leurs vœux d’orientation post-bac ? « Ce n’est pas une
simple plateforme d’affectation, comme APB, mais une vraie plateforme
d’aide à la décision », s’enthousiasme Gabriel Attal, député En marche.
Tout le week-end, ce VRP d’Emmanuel Macron au Parlement a assuré le
service après-vente du dispositif, en s’adressant aux lycéens sur
Twitter. « On vous donne toutes les informations pour choisir votre
orientation », sur les « attendus nécessaires » aux « différentes
filières », les « débouchés » ou encore les… « capacités d’accueil » des
établissements. Suffisant pour rassurer les 800 000 élèves de
terminale, bientôt passés à la moulinette de la sélection ? Pas sûr.
D’autant que la réforme, menée à marche forcée, s’applique dès
aujourd’hui alors qu’elle n’est pas encore votée. Pour imposer le « tri
sélectif » des lycéens, le gouvernement s’est mis « hors la loi ».
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