Le Mémorial de la Shoah à Paris a été la cible d’un acte de vandalisme dans la nuit de lundi à mardi 14 mai. Des mains rouges ont été taguées sur le « Mur des Justes ».Des bâtiments du quartier du Marais ont également été tagués de la même façon.
Le Mémorial de la Shoah a également souligné que « cet acte de vandalisme survient en cette date anniversaire de la rafle du 14 mai 1941 durant laquelle environ 3 700 Juifs du Marais et de la région parisienne ont été arrêtés, transférés dans les camps du Loiret avant d’être déportés au camp d’Auschwitz-Birkenau, en juin et juillet 1942 pour y être assassinés ». Le mémorial indique également que les auteurs de ces graffitis sont « des individus cagoulés ».
Des responsables politiques ont également réagi pour condamner cet acte de vandalisme. « Dégueulasse » a ainsi dénoncé le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. « Les victimes juives d’hier doivent reposer en paix. Elles ne sont la cause d’aucune guerre. L’utilisation des mains rouges est une provocation après la polémique de Sciences-Po, ce qui peut aussi laisser penser à une manipulation », ajoute le dirigeant socialiste.
Le député insoumis Hendrik Davi a lui fustigé des « actes antisémites inadmissibles ». Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel a condamné une « odieuse profanation ». « Quels qu’ils soient, les auteurs de cet acte antisémite doivent être identifiés sans délai et poursuivis par la justice » a twitté le dirigeant communisteEn avril, les « mains rouges » avaient été au centre d’une polémique, alors que des étudiants de Sciences Po avaient utilisé ce symbole pour dénoncer les massacres commis par l’armée israélienne à Gaza. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé avoir saisi le procureur de la République pour des faits « potentiellement constitutifs du délit d’injure publique à caractère antisémite ».
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