Jean-Luc Mélenchon, investi candidat du Front de gauche, estime qu’en prenant une décision exceptionnelle, le PCF est « fidèle aux seuls intérêts du peuple ».
Vous souhaitiez un vote « franc »
en votre faveur. Avec près de 60 % des voix, êtes-vous satisfait ?
Jean-Luc Mélenchon. Je vis pleinement l’honneur qui m’est fait et le poids de la tâche qui
est dorénavant la mienne.
Je mesure surtout l’importance du moment. Les communistes viennent de prendre une décision exceptionnelle. Elle répond à la situation exceptionnelle que nous vivons. À gauche, nous avons le devoir de sortir de nos routines pour ouvrir au plus vite un chemin progressiste dans la catastrophe que répand le capitalisme.
Les communistes ont su le faire. Cela démontre au passage à tous les sceptiques qu’un parti politique peut être fidèle aux seuls intérêts du peuple.
Comment, avec votre candidature, l’ensemble des partenaires, actuels et à venir, du Front de gauche vont-ils s’inscrire dans la campagne présidentielle et législative ?
Jean-Luc Mélenchon. Comme ils
le souhaitent ! Nous sommes
à la fois unis et divers. Dans notre rassemblement, chacun reste lui-même et apporte ce qu’il a de meilleur. Mon modèle est la campagne de 2005 (sur le traité constitutionnel européen – NDLR). Pas seulement parce que nous avons gagné. Mais aussi parce que, cette année-là, nous avons inventé un type de campagne radicalement collectif, fondé sur l’implication du peuple et l’imagination de chacun.
Vous vous référez volontiers
à votre livre et ses cinq chapitres programmatiques. Le « programme partagé » du Front de gauche,
qui vient d’être élaboré, sera-t-il celui du candidat que vous êtes devenu ?
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