Les plans d'austérité consécutifs imposés au peuple grec par le gouvernement Papandréou et la « Troïka » - BCE, FMI, UE – détruisent tout sur leur passage et ne règlent en rien la situation grecque. Pourtant, le parlement s’apprête à voter une nouvelle thérapie de choc avec la privatisation de 30 entreprises publiques, de nouvelles coupes budgétaires, et de nouveaux reculs des droits pour les travailleurs. L'Europe est désormais face à un choix fondamental pour l'avenir : va-t-elle jouer la carte de la solidarité ou bien sacrifier le peuple grec sur l'autel de la finance ? Aujourd'hui, c'est l'idée même de l'union – au sens noble du terme – qui est remise en cause. Que vaut l'Union européenne si elle stigmatise et abandonne les pays les plus exposés face à la crise? Que vaut l'Union européenne si elle sert les marchés et non les intérêts populaires ? La grève générale rassemblant aujourd'hui plus de 50 000 personnes sur la place Syntagma à Athènes, entre en parfaite résonance avec le mouvement des indignés et indique clairement le choix des citoyens et travailleurs grecs. Aujourd'hui plus que jamais, un changement de cap radical s'impose en Europe. Le PCF salue le succès de cette mobilisation et condamne fermement la répression policière qui s'est abattue sur les manifestants. Il appelle à la construction, en Europe, de larges fronts de lutte contre l'austérité et de propositions alternatives visant la refondation sociale et démocratique de l'Union européenne.
Pierre Laurent,
Pierre Laurent,
Secrétaire national du PCF,
Président du Parti de la gauche européenne
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