par
Bonjour, les enfants. Je m’appelle Gilles Martin-Chauffier : je suis journaliste, « responsable du Cahier Culture » de Paris-Match (ne riez pas, s’il vous plaît, ce n’est pas très gentil).
Aujourd’hui, exceptionnellement, c’est moi qui vais remplacer votre professeur d’histoire (monsieur Lerouge, le bien nommé), et je voudrais, si vous le permettez (de même, d’ailleurs, que si vous ne le permettez pas), en profiter pour rétablir, comme j’ai déjà fait cette semaine dans Paris-Match [1], et en m’appuyant précisément sur quelques fortes citations de mon édifiant article, quelques vérités sur la guerre d’Espagne.
Car en effet, il est temps de proclamer que « pendant la guerre d’Espagne », et contrairement à ce que d’aucun(e)s (suivez mon regard) ont trop longtemps prétendu, « les fascistes n’avaient pas le monopole de l’horreur », et n’étaient d’ailleurs, nous le constaterons, « pas aussi monstrueux » qu’on voudrait nous le faire croire - alors que « les républicains », pardon, mais « les républicains y allaient franco [2] dans le meurtre et l’épuration », et ça n’a rien de surprenant, puisque ces gens hôtaient, nous l’allons aussi voir, « la lie » de l’Espagne d’alors.
Faut que vous sachiez d’abord, les enfants, que « le camp républicain était le seul qu’on connaissait », dans le « Paris » des années 1930 - où « la bourgeoisie » avait « des hauts-le-coeur quand on évoquait Franco » (à droite, sur la photo).
Lire la suite
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire