par Patrick Le Hyaric
Décidément, la précampagne électorale part sur de très mauvaises bases. D’affaire en affaire monte des caniveaux de la République une odeur si nauséabonde qu’elle détourne de la politique celles et ceux qui auraient pourtant le plus de raisons de s’en mêler. Leur vie, de plus en plus difficile, les malheurs du monde et les volontés d’émancipation humaine, tout cela est relégué au second plan par des médias qui ont trouvé là de quoi relayer les habituelles séries américaines. Veut-on priver le pays d’un débat approfondi, alors qu’il est urgent de rechercher des issues à la crise actuelle ? Pas des solutions pour sauver les banques, non ! Des issues pour le peuple. Or, on s’apprête, à l’Elysée, à nous raconter une nouvelle histoire, autour de son hôte qui deviendrait une nouvelle fois père. De l’autre côté, on est effaré de constater que l’ancien Président du Fonds monétaire international qui était, paraît-il, incontournable, a choisi de vivre dans une prison dorée pour préparer sa défense. Un loyer à 35 000€ par mois, auquel s’ajoutent des avocats et une sécurité, hors de prix.
Cet étalage de richesses et d’argent pendant que trop de nos concitoyens se meurent à tenter de gagner leur vie est répugnant. Comment a-t-on pu prétendre représenter la gauche et plus encore dire aux militants socialistes que le seul espoir se trouvait de ce côté ? Combien ont eu raison celles et ceux qui, comme nous, ont refusé, au prétexte de la menace de l’extrême-droite, de se rallier dés le premier tour, en abandonnant tout autre projet et candidat alternatifs. Certes, il n’est pas interdit d’avoir de l’argent, mais je doute fort qu’on puisse ainsi vivre dans cette opulence et se préoccuper réellement du sort des classes populaires.
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